«Nous voyons un grand nombre de migrants qui sont en transit», ajoute le directeur de l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières dans un entretien publié jeudi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. La frontière sud est également sous pression. «L'Italie n'a actuellement une capacité de réadmission que de 40 à 50 personnes par jour».
Sur la crise migratoire
Un pays de transit
La Suisse est avant tout un pays de transit, souligne le responsable. De nombreux migrants souhaitent quitter la Serbie pour se rendre en France ou en Grande-Bretagne en passant par l'Autriche. Lorsqu'ils sont contrôlés en Suisse, ils sont en général renvoyés d'où ils viennent, poursuit-il. «Si nous ne faisions rien, nous accepterions la migration de transit. Un État ne peut pas faire cela». Mais ceux qui souhaitent déposer une demande d'asile en Suisse peuvent le faire, assure M. Bock.
La moitié des cas concerne actuellement des Afghans. Les autres migrants sont originaires d'Afrique du Nord, d'Inde, de Cuba et du Burundi. «Le mélange des nationalités a changé», note le directeur de l'AFD, car beaucoup d'entre eux «peuvent entrer en Serbie sans visa».
(ATS)