McDonald’s subit à son tour les conséquences de la guerre en Ukraine. L’entreprise répercute l’inflation record, qui sévit un peu partout dans le monde, sur les prix de ses produits. De base, le Big Mac classique coûte 6,50 francs sans menu. Le prix de son petit frère, le cheeseburger, est en train d'augmenter pour la deuxième fois en un an. De 2,50 francs, il est d’abord passé à 2,70 francs. Puis à 2,90 francs. Ce serait désormais au tour de l'offre incontournable du géant du fast-food.
Les analystes du portail de comparaison Hellosafe estiment que le prix du Big Mac, produit phare de la chaîne, pourrait en effet s’envoler lui aussi – et ce jusqu’à 1 franc d’ici la fin de l’année. Cela représenterait une augmentation de 16%, comme l’écrit le «Tages-Anzeiger», citant un institut de recherche français qui avait publié les données de son étude.
La viande coûte 21% plus cher
Selon l’étude, une augmentation de 21% du prix de la viande se dessine à l'horizon de 2023. Et pour cause: la guerre entraîne une augmentation du prix des ingrédients que contient le Big Mac. Les aliments pour animaux coûtent plus cher. La facture énergétique des agriculteurs est de plus en plus salée. L’offre se raréfie, et l’inflation s’occupe du reste.
Le pain du burger devrait ainsi coûter 36 centimes de plus, la viande 47 centimes. Le prix des sauces augmentera quant à lui jusqu’à 20 centimes. Pour le fromage, la hausse n’est prévue qu’à 1 centime (et peut-être pour cause: l’Europe est le plus gros exportateur de fromages au monde). Les prix de la salade, des concombres et des oignons ne devraient pour l’heure pas bouger.
87% des ingrédients proviennent de Suisse
Dans les colonnes du journal alémanique, McDonald’s rétorque qu’ils ne souhaitent pas s’exprimer sur l’évolution du prix du Big Mac. Les calculs de Hellosafe n'ont pas pu être vérifiés de manières indépendante. Néanmoins, selon l'un de ses communiqués, McDonald’s Suisse se procure 87% de tous ses ingrédients en Suisse.