La hausse des primes devient pour une majorité de la population insupportable économiquement et socialement, ont souligné les intervenants, représentants des partis et syndicalistes. Des personnes prennent des franchises élevées pour payer moins et renoncent ensuite aux soins, faute d'argent en réserve.
Pour Davide de Filippo, de la Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS), les primes peuvent être comparées à un prélèvement forfaire unique dont chacun doit s'acquitter indépendamment de son niveau de revenu. «Dans quel pays démocratique on accepterait, année après année» des hausses pareilles.
De côté des caisses, les dirigeants n'ont aucune gêne à s'assurer des salaires confortables, avec des augmentations régulières. Des patrons ont une rémunération annuelle qui frise le million de francs, souligne Davide de Filippo. Au bas de l'échelle, les petits salaires, eux, stagnent en pleine période de renchérissement.
(ATS)