Ce printemps restera gravé dans les livres d'histoire. En effet, la neige, qui sert habituellement de réserve d'eau, manque également. Ces prochains mois, seul un quart des réserves habituelles de neige sera disponible, a annoncé samedi SRF Meteo. Sur le champ de mesure du Weissfluhjoch, près de Davos (GR), il n'en reste que 35 centimètres, alors que la normale serait de 1,4 mètre le 28 mai.
Pour compenser, il faudrait des précipitations importantes et répétées en été. Faute de quoi, des problèmes d'approvisionnement en eau pourraient survenir.
Selon SRF Meteo, le printemps de cette année, tout comme l'automne et l'hiver précédents, a été nettement plus sec que d'habitude. A Genève et Sion par exemple, il n'est même pas tombé 100 millilitres de pluie au cours des trois mois de printemps, ce qui correspond à peine à plus de 40% de la quantité normale. Le nord et l'est de la Suisse s'en sont un peu mieux sortis avec 60 à 90% des précipitations habituelles.
De nouveaux records aussi en stations
Dans l'ensemble, le printemps 2022 a été l'un des plus chauds depuis le début des mesures en 1864 et a connu plus de jours de canicule que d'habitude. Seuls ceux de 2007 et 2011 ont été clairement plus chauds.
Douze stations de mesure ont enregistré cette année de nouveaux records mensuels le 20 mai. C'est à Coire qu'il a fait le plus chaud ce jour-là, avec 33,8 degrés. Cette mesure ne fait toutefois pas partie des 12 records locaux de température. Le 25 mai 2009, Coire avait en effet enregistré 34,0 degrés. Sion avait alors connu le jour de mai le plus chaud de Suisse avec 35,1 degrés.
Avec plus de 600 heures de présence, le soleil printanier a fait des heures supplémentaires en Suisse, indique SRF Meteo. Le mois de mars a été le plus ensoleillé depuis le début des mesures à Aarau, Lucerne, Schaffhouse, Saint-Gall et Arosa (GR).
(ATS)