Déjà présent en mai dernier dans la station grisonne, le maire de la capitale ukrainienne est revenu «avec de nombreux messages». «Le principal est: «soutenez l'Ukraine», insiste-t-il, à peine arrivé à Davos.
Vitali Klitschko, comme toujours accompagné par son frère Vladimir, a entendu les promesses de livraison d'armes lourdes par l'OTAN relayées ces derniers jours par le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg. Mais il veut voir des actes, alors que plusieurs pays commencent à acheminer davantage d'assistance militaire.
Maigre délégation ukrainienne à Davos
Le maire de Kiev est l'un des rares membres de la délégation ukrainienne présent à Davos pour ce WEF. Mardi matin, la première dame, Olena Zelenska, doit s'exprimer devant les près des 3000 participants, juste après le discours d'ouverture du président de la Confédération, Alain Berset.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, tout comme son chef de la diplomatie, Dmitro Kuleba, doivent eux parler à distance en marge du WEF, lors de discussions organisées dans la station grisonne.
Réponse dialectique de Poutine
De son côté, le président russe a dénoncé lundi les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc. Cela au moment où le Royaume-Uni s'apprête à livrer des chars à Kiev.
Lors de cette conversation avec Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a critiqué la «ligne destructrice adoptée par le régime de Kiev qui a misé sur l'intensification des combats, avec le soutien des parrains occidentaux qui augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
(ATS)
