Vers un duel Sunak-Mordaunt
Boris Johnson renonce à être candidat pour le poste de Premier ministre

L'ex-premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé dimanche soir renoncer à se présenter dans la campagne pour Downing Street, laissant la voie libre au grand favori Rishi Sunak pour succéder, sauf nouveau coup de théâtre, à Liz Truss.
Publié: 23.10.2022 à 23:36 heures
Boris Johnson a annoncé ne pas être candidat pour le poste de Premier ministre.
Photo: DUKAS

«Au cours des derniers jours, je suis malheureusement arrivé à la conclusion que ce ne serait tout simplement pas la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas gouverner efficacement si vous n'avez pas un parti uni au Parlement», a expliqué Boris Johnson dans un communiqué.

L'ancien Premier ministre, qui avait démissionné en juillet, emporté par une succession de scandales, était rentré samedi de ses vacances en République dominicaine, renforçant l'hypothèse d'une candidature.

Mais il n'avait pas annoncé officiellement se présenter dans cette campagne, qui se tient à la suite de la démission de Liz Truss jeudi après seulement 44 jours au pouvoir.

Assez de parrainages, mais «pas le bon moment»

Dans son communiqué, Boris Johnson affirme qu'il avait obtenu 102 parrainages de députés conservateurs, plus donc que les 100 nécessaires pour poursuivre la campagne.

Il explique avoir contacté les deux candidats déclarés, Rishi Sunak qu'il a vu samedi soir, et aussi Penny Mordaunt. «J'espérais que nous pourrions nous réunir dans l'intérêt national mais nous n'avons malheureusement pas été en mesure de trouver un moyen de le faire», écrit-il.

«Par conséquent, je crains que la meilleure chose soit de ne pas poursuivre» cette course et «d'apporter mon soutien» à la personne qui l'emportera. «Je crois que j'ai beaucoup à offrir, mais je crains que ce ne soit tout simplement pas le bon moment», écrit-il encore.

«Je pense que je suis bien placé pour assurer une victoire conservatrice en 2024», écrit aussi Boris Johnson dans ce communiqué, évoquant les élections législatives qui doivent avoir lieu dans deux ans.

(ATS)

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