Alors que le taux vaccination progresse en Suisse (57%), un nombre d’irréductibles anti-vaccins ne désire toujours pas recevoir d’injection. Et la prise de médicaments? Les traitements médicamenteux contre les infections au Covid-19 passent au premier plan. Un agent antiviral similaire, par exemple, au Tamiflu, que Roche produit contre la grippe.
Un médicament qui pourrait être produit à bas prix et en grandes quantités, et qui pourrait être administré tant en cas d’infection qu’à titre prévention pour stopper la propagation du virus dans l’organisme.
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Le molnupiravir approuvé d’ici la fin de l’année?
La «Handelszeitung» révèle ainsi que plusieurs médicaments sont actuellement en préparation. En premier lieu, le molnupravir, développé par la société américaine Merck. Elle a déjà mené une étude combinée de phase 2 et 3 et les résultats ont été publiés à la mi-juillet.
La substance active insère des éléments similaires à l’ARN dans le génome du virus. Si celui-ci se multiplie dans une cellule infectée, les copies produites sont alors défectueuses, ce qui empêche l’agent pathogène de se propager.
Selon les chercheurs, le molnupiravir est prometteur chez les patients non hospitalisés. Les États-Unis ont déjà obtenu 1,7 million de doses. Selon les experts, le médicament pourrait être approuvé d’ici la fin de l’année.
Roche ne peut produire que des quantités limitées
Roche travaille également d’arrache-pied sur un médicament anti-Covid. Selon la «Handelszeitung», leur médicament, sous la désignation de AT-527, est testé dans plusieurs études sur des patients atteints de maladies légères à modérées. Les résultats provisoires montrent que la substance est capable de réduire rapidement la charge virale.
Les essais cliniques doivent s’achever en 2022 et des capacités de production adaptées sont en cours d’estimation. Selon Roche, la production ne sera pas simple car la molécule est complexe et ne peut pas être fabriquée en quantités importantes. «Nous serons en mesure de produire des millions, mais pas des milliards de doses», a déclaré Bill Anderson, le CEO de la société.
Pfizer travaille avec des inhibiteurs de polymérase
Quant à Pfizer, associée à la société japonaise Shionogi, elle planche également sur un médicament.
L’entreprise veut produire un médicament agissant de manière similaire à ceux traitant le VIH. La substance n’a cependant pas encore été testée dans le cadre d’essais cliniques.