Les craintes que la Guerre du Donbass ne dégénère en conflit plus large sont à leur comble. La guerre du Donbass est une guerre civile actuellement en cours, ayant commencé en 2014 lors de la crise ukrainienne et se déroulant dans l'Est de l'Ukraine (Ukraine orientale). Entre 2014 et 2015, la guerre a causé plus de 10 000 tués et près de 2 millions de personnes déplacées.
Samedi 19 février, les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes se sont mutuellement accusés de violations du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, écrit «Le Monde». Les dernières attaques ont fait au moins un mort: un soldat ukrainien, selon Kiev.
De leur côté, les séparatistes de la «République populaire de Donetsk» (Etat pro-russe autoproclamé en 2014) accusent Kiev de vouloir reprendre leur territoire. Ils ont annoncé une mobilisation générale samedi 19 février, de concert avec leurs voisins de la région de Louhansk.
Selon l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le nombre d’incidents armés sur la ligne de front est désormais identique à celui d’avant juillet 2020. Date à laquelle avait été conclu un accord pour renforcer le cessez-le-feu.
Le Kremlin continue pour l'heure de nier toute intention d’attaquer son voisin, mais réclame des garanties pour la sécurité de la Russie, comme le retrait de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en Europe de l’Est, ce que l’Occident refuse.
Les craintes que la Guerre du Donbass ne dégénère en conflit plus large sont à leur comble. La guerre du Donbass est une guerre civile actuellement en cours, ayant commencé en 2014 lors de la crise ukrainienne et se déroulant dans l'Est de l'Ukraine (Ukraine orientale). Entre 2014 et 2015, la guerre a causé plus de 10 000 tués et près de 2 millions de personnes déplacées.
Samedi 19 février, les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes se sont mutuellement accusés de violations du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, écrit «Le Monde». Les dernières attaques ont fait au moins un mort: un soldat ukrainien, selon Kiev.
De leur côté, les séparatistes de la «République populaire de Donetsk» (Etat pro-russe autoproclamé en 2014) accusent Kiev de vouloir reprendre leur territoire. Ils ont annoncé une mobilisation générale samedi 19 février, de concert avec leurs voisins de la région de Louhansk.
Selon l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le nombre d’incidents armés sur la ligne de front est désormais identique à celui d’avant juillet 2020. Date à laquelle avait été conclu un accord pour renforcer le cessez-le-feu.
Le Kremlin continue pour l'heure de nier toute intention d’attaquer son voisin, mais réclame des garanties pour la sécurité de la Russie, comme le retrait de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en Europe de l’Est, ce que l’Occident refuse.
Quitter urgemment l’Ukraine
L’Allemagne a appelé samedi ses ressortissants à quitter «urgemment» l’Ukraine en raison des risques de conflit armé dans le pays, selon un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères. Il en va de même pour les recommandations du gouvernent autrichien.
«Nous mettons en garde contre tout déplacement en Ukraine ». Le texte exhorte promptement les ressortissants allemands qui s’y trouvent à «quitter sans délai le pays». De concert avec ces déclarations, la compagnie aérienne Lufthansa a quant à elle annoncé la suspension des vols vers Kiev et Odessa à partir de lundi 21 février et pour une semaine, indique «Le Monde».
Après Berlin, Paris statue également. Dans un message publié sur le site du ministère des affaires étrangère, la France recommande «dans le contexte des tensions créées par la concentration de troupes russes aux frontières de l’Ukraine et par la recrudescence des violations du cessez-le-feu le long de la ligne de contact à l’est du pays (...) de faire preuve d’une vigilance renforcée et de ne pas se rendre dans les zones frontalières du nord et de l’est du pays».
700'000 civils évacués et 200'000 soldats postés
Des milliers de réfugiés ukrainiens commencent à affluer vers la Russie dès aujourd'hui, après que les alliés de Vladimir Poutine ont ordonné l'évacuation massive des deux «Républiques» séparatistes, révèle le «Daily Mail».
Jusqu'à 700'000 civils ont donc été évacués des régions de Donetsk et de Louhansk après que les dirigeants rebelles ont affirmé hier que l'Ukraine était sur le point d'attaquer ces régions. Accusations que l'Ukraine réfute.
Une voiture piégée a secoué Donetsk dans le cadre d'une prétendue «tentative d'assassinat» d'un haut fonctionnaire allié de Poutine. Les services de renseignement occidentaux pensent qu'il s'agit d'une simulation.
Vendredi 19 février au soir, le président américain a déclaré qu'il était «convaincu» que Vladimir Poutine avait décidé de lancer une invasion – après avoir rassemblé près de 200'000 soldats à la frontière russo-ukrainienne.
Ne «pas présumer» des décisions russes
L'Allemagne, qui exerce la présidence du G7, a pris ses distances samedi avec la conviction des Etats-Unis qu'une attaque russe en Ukraine est décidée et imminente, appelant à ne «pas présumer» des décisions de Moscou, indique l'AFP.
Berlin espère calmer l’escalade de violence. Les Occidentaux ne cessant de marteler l’imminence d’une attaque russe, et d'évoquer une possible réaction de l’Otan.
Ursula von der Leyen a également dénoncé une alliance entre Chine et Russie pour imposer «la loi du plus fort», à la Conférence de Munich sur la sécurité.
La Chine s'en mêle et met en garde les Occidentaux
À la conférence de sécurité de Munich, le «Davos de la géopolitique», les dirigeants occidentaux ont pu constater une nouvelle fois le rapprochement stratégique entre la Russie et la Chine, révèle «Le Monde».
Les préoccupations de la Russie autour de l’Ukraine «doivent être respectées» au même titre que celles des autres acteurs de cette crise, a affirmé samedi 19 février le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, devant la conférence de Munich sur la sécurité.
Boris Johnson appelle les alliés à «l'unité» à Munich
«Nous devons être unis contre la menace», a déclaré Boris Johnson lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, soulignant le «choc» pour le monde que représenterait une invasion.
Les grands dirigeants occidentaux se réunissent dans la capitale bavaroise depuis le vendredi 18 février 2022 pour trois jours d’échanges sur les relations transatlantiques. En pleine crise avec la Russie autour de la question ukrainienne, les discours de la vice-présidente américaine Kamala Harris, du président ukrainien Volodymyr Zelensky ou du chancelier allemand Olaf Scholz sont au centre de l'attention, comme le souligne le média «Ouest France».
«Le risque à présent est que des gens tirent la conclusion qu'agresser paie», a-t-il souligné. Avant d'ajouter: «Nous ne devons pas sous-estimer la gravité du moment.»
«C'est précisément par cette unité que nous montrons aujourd'hui que nous avons encore des chances, même maintenant à cette 11e heure, d'éviter le désastre et faire en sorte que le bon sens puisse encore l'emporter», a-t-il fait valoir.
Les échanges de tirs et bombardements continuent
Pendant ce temps, l'Ukraine se «prépare à tous les scénarios possibles» selon son chef de la diplomatie, comme le rapporte «20 Minutes».
Soldat ukrainien abattu
La tension monte dans l'est de l'Ukraine. L'armée ukrainienne annonçait ce matin par Facebook la mort d'un soldat, tué par un obus pro-russe.
«À la suite d'un tir, un soldat ukrainien a subi une blessure mortelle causée par un éclat d'obus», annonce le commandement militaire de l'est de l'Ukraine. La violence dans cette région a augmenté de manière significative ces derniers jours. Les deux parties s'en rendant mutuellement responsables.
Plus bas dans le poste l'on peut encore lire: «Aujourd'hui, à 9h du matin, 19 violations du cessez-le-feu ont été enregistrées du coté des troupes de l'occupant russe, dont 16 en opposition à l'Accord de Minsk sur les armes.»
Selon le poste, les occupants placeraient leurs systèmes d'artillerie à proximité de bâtiments résidentiels afin de pousser les forces armées ukrainiennes à ouvrir le feu. Cela dans le but d'accuser ensuite l'Ukraine de tirer sur des civils.
Mobilisation générale
Le chef des rebelles pro-russes de la «République populaire» autoproclamée de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a appelé à la «mobilisation générale» samedi matin.
«Aujourd'hui, j'ai signé un décret de mobilisation générale», a déclaré Denis Pouchiline dans un message vidéo publié samedi. Il a appelé les citoyens qui sont réservistes à «venir dans les bureaux d'inscription de l'armée».
Cela dans un contexte où l'armée ukrainienne et les rebelles pro-russes se sont mutuellement accusés, samedi, de graves violations du cessez-le-feu.
Pouchiline clame, dans la vidéo, que ses soldats ont déjoué des attaques planifiées par l'Ukraine – qui poursuivrait ces dernières. «Ensemble, nous remporterons pour tous la victoire que nous souhaitons et méritons», a-t-il déclaré. Avant d'ajouter: «Nous protégerons le Donbas et tout le peuple russe».
Auparavant, les rebelles pro-russes avaient déjà demandé aux civils de Donetsk de se mettre «en sécurité». L'Ukraine a rejeté à plusieurs reprises les accusations selon lesquelles elle souhaitait reconquérir par la force les territoires contrôlés par les rebelles pro-russes.
Peu après l'annonce de Donetsk, le chef des rebelles pro-russes de la «République populaire» autoproclamée de Louhansk, dans l'est de l'Ukraine, a également ordonné la «mobilisation générale». Leonid Pasetchnik a signé un «décret» en ce sens samedi.
Ces annonces interviennent au moment où Vladimir Poutine supervise personnellement des manoeuvres militaires de grande ampleur et des essais de missiles balistiques et de croisière capables de porter des charges nucléaires.
(Daniella Gorbunova/Blick/AFP)