Pour plonger vers le Titanic, il faut avoir l'argent nécessaire. L'entrepreneur allemand Arthur Loibl a payé plus de 100'000 dollars en 2021 pour plonger vers l'épave – avec le même sous-marin qui a aujourd'hui disparu, comme il le raconte au «Spiegel».
L'homme sait ce que l'on ressent lorsqu'on s'entasse à cinq dans la capsule et que l'on s'enfonce dans les profondeurs. «Cela doit être cruel. C'est un espace très étroit, il n'y a pas de chaises, il n'y a rien dedans. On est assis à cinq par terre, si près les uns des autres que les jambes se croisent en partie».
Un navire polyvalent équipé de deux robots sous-marins autonomes s'est joint aux opérations pour retrouver le petit sous-marin Titan disparu près de l'épave du Titanic dans l'Atlantique nord, a annoncé mercredi son propriétaire, le groupe norvégien de services pétroliers DOF.
Le Skandi Vinland est arrivé sur le site où les recherches ont lieu mardi à environ 19h heure locale, a indiqué DOF dans un communiqué. «Le Skandi Vinland a déployé les deux ROV (véhicules sous-marins téléopérés, ndlr) pour contribuer aux efforts de recherches qui sont regroupés sous le commandement des garde-côtes américains», a-t-il précisé.
De multiples navires et avions, notamment américains et canadiens, sont engagés dans une course contre la montre pour retrouver vivants les cinq passagers du petit sous-marin Titan disparu depuis dimanche près de l'épave du Titanic, et dont les réserves d'oxygène devraient s'épuiser jeudi.
Un bateau français de l'Ifremer, également équipé d'un robot, a aussi été dépêché sur place.
(AFP)
Un navire polyvalent équipé de deux robots sous-marins autonomes s'est joint aux opérations pour retrouver le petit sous-marin Titan disparu près de l'épave du Titanic dans l'Atlantique nord, a annoncé mercredi son propriétaire, le groupe norvégien de services pétroliers DOF.
Le Skandi Vinland est arrivé sur le site où les recherches ont lieu mardi à environ 19h heure locale, a indiqué DOF dans un communiqué. «Le Skandi Vinland a déployé les deux ROV (véhicules sous-marins téléopérés, ndlr) pour contribuer aux efforts de recherches qui sont regroupés sous le commandement des garde-côtes américains», a-t-il précisé.
De multiples navires et avions, notamment américains et canadiens, sont engagés dans une course contre la montre pour retrouver vivants les cinq passagers du petit sous-marin Titan disparu depuis dimanche près de l'épave du Titanic, et dont les réserves d'oxygène devraient s'épuiser jeudi.
Un bateau français de l'Ifremer, également équipé d'un robot, a aussi été dépêché sur place.
(AFP)
«Ça me fait froid dans le dos»
Arthur Loibl dit qu'il est certes monté dans le bateau de plongée – mais qu'aujourd'hui, «franchement, ça me fait froid dans le dos». «Je suis aujourd'hui très heureux d'en être sorti vivant.» Rétrospectivement, c'était une mission suicide, dit-il encore au «Spiegel».
Les sauveteurs qui tentent de retrouver le submersible disparu lors d'une expédition pour visiter l'épave du Titanic sont confrontés à un défi technique gigantesque à cause de la profondeur de l'Atlantique nord, selon les experts.
Etats-Unis, Canada, France: des équipes internationales sont lancées dans une course contre la montre pour secourir le Titan, un petit navire de 6,5 mètres de long, et ses cinq membres d'équipage avant qu'ils ne soient à court d'oxygène – un ultimatum qui expire dans moins de deux jours.
Mais la gigantesque zone de recherches, qui s'étend sur 20'000 kilomètres carrés dans l'Atlantique nord, et descend potentiellement jusqu'à une profondeur de 4000 mètres, complique la tâche.
«Il fait nuit noire en bas. Il fait un froid glacial. Le fond marin est constitué de boue et il est ondulé. Vous ne pouvez pas voir votre main devant votre visage», a expliqué Tim Maltin, expert du Titanic, à la chaîne américaine NBC News Now. «C'est un peu comme un astronaute qui va dans l'espace.»
Les sauveteurs qui tentent de retrouver le submersible disparu lors d'une expédition pour visiter l'épave du Titanic sont confrontés à un défi technique gigantesque à cause de la profondeur de l'Atlantique nord, selon les experts.
Etats-Unis, Canada, France: des équipes internationales sont lancées dans une course contre la montre pour secourir le Titan, un petit navire de 6,5 mètres de long, et ses cinq membres d'équipage avant qu'ils ne soient à court d'oxygène – un ultimatum qui expire dans moins de deux jours.
Mais la gigantesque zone de recherches, qui s'étend sur 20'000 kilomètres carrés dans l'Atlantique nord, et descend potentiellement jusqu'à une profondeur de 4000 mètres, complique la tâche.
«Il fait nuit noire en bas. Il fait un froid glacial. Le fond marin est constitué de boue et il est ondulé. Vous ne pouvez pas voir votre main devant votre visage», a expliqué Tim Maltin, expert du Titanic, à la chaîne américaine NBC News Now. «C'est un peu comme un astronaute qui va dans l'espace.»
La raison: «Il y a eu à l'époque des problèmes répétés avec les batteries, l'une des plongées précédentes a dû être interrompue à 1600 mètres de profondeur. De plus, lors de la descente du bateau-mère, les masses d'équilibrage se sont détachées. Elles ont dû être réparées, ce qui explique que nous soyons restés à bord une heure et demie de plus, soit plus de dix heures au total.»
«On ne monte pas là-dedans»
Il y aurait même eu trois Américains qui, en voyant le sous-marin, auraient dit: «Nous ne monterons pas là-dedans». Arthur Loibl lui-même était certes tendu, mais l'expérience était, à ses dires, grandiose. Les trois heures passées près de l'épave auraient été bien trop rapides.
Le Titan est perdu depuis dimanche. La société exploitante a promis de tout mettre en œuvre pour sauver les cinq disparus. Toutefois, après une localisation infructueuse jusqu'à présent, les experts n'ont guère d'espoir de retrouver les disparus vivants.