Quand Kerry rencontre Sommaruga
Il faut plus de réglementations internationales sur le climat, selon les USA et la Suisse

Pour lutter contre le réchauffement climatique, un grand effort au niveau international s'impose. C'est ce qui ressort d'un entretien virtuel jeudi entre la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et John Kerry, l'envoyé spécial climat de Joe Biden.
Publié: 05.08.2021 à 20:05 heures
Pour avoir une chance contre le réchauffement, il importe que tous les pays de la planète joignent leurs efforts.
Photo: Keystone

Dans le cadre d'un entretien bilatéral en ligne jeudi, John Kerry et la cheffe du Département fédéral de l'environnement (DETEC) Simonetta Sommaruga ont souligné l'importance d'une protection efficace du climat, écrit le département dans un communiqué. Il importe que tous les pays de la planète joignent leurs efforts.

À bas le charbon

John Kerry a souligné que les pays du G20, en particulier, devaient montrer la voie en proposant des réductions ambitieuses des émissions. Il a en outre demandé une sortie rapide du charbon ainsi que l'abandon du financement de cette énergie particulièrement néfaste pour le climat. La Suisse s'engage également dans le cadre des institutions internationales pour faire en sorte que plus aucune nouvelle centrale au charbon ne soit financée.

Règles nécessaires

Dans la perspective de la COP26, qui aura lieu en novembre à Glasgow, l'envoyé spécial des Etats-Unis et la conseillère fédérale ont convenu de la nécessité d'établir des règles solides pour la prise en compte des réductions d'émissions réalisées à l'étranger.

Les émissions de gaz à effet de serre qu'un pays réduit dans un autre pays ne devraient pas pouvoir être comptabilisées deux fois. De plus, l'environnement ne devrait pas être impacté non plus.

John Kerry a informé Simonetta Sommaruga que Washington va augmenter massivement son soutien financier à la politique climatique dans les pays en développement. Tous deux ont convenu que le soutien financier doit être renforcé, mais que la base des pays donateurs doit être élargie pour y parvenir: même des pays émergents prospères doivent soutenir les pays les plus pauvres dans leurs efforts.

(ATS)

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