«C'est pour cela que je suis présent», a déclaré lundi à Davos le maire de Kiev et ancien boxeur Vitali Klitschko, devant des journalistes qui l'interrogeaient sur l'utilité de nouvelles aides, près d'un an après le début de l'invasion russe. «C'est pour cela qu'il est très important de se rencontrer et de se parler. C'est primordial de nouer des connections personnelles», a poursuivi le dirigeant ukrainien.
L'Ukraine avait déjà été en mai au centre des débats de la précédente réunion organisée par le Forum économique mondial, qui rassemble traditionnellement dans les montagnes suisses des centaines de dirigeants politiques et chefs d'entreprises.
Pour cette édition 2023, la Première dame ukrainienne Olena Zelenska fera partie des premiers intervenants d'envergure internationale à prendre la parole mardi en personne. Elle est arrivée lundi à la mi-journée à Zurich à bord d'un avion gouvernemental, a constaté un photographe de Keystone-ATS. Le président Volodymyr Zelensky s'exprimera par visioconférence mercredi.
Une économie détruite
De nombreux autres officiels ukrainiens sont par ailleurs attendus à Davos cette semaine, à l'instar des maires de Mykolaïv et Lviv, des ministres de l'Economie, de la Culture et du Numérique, faisant de l'Ukraine l'une des plus grosses délégations nationales sur place.
«L'économie ukrainienne est totalement détruite, les infrastructures détruites, la vie paisible de nos concitoyens détruite», a également affirmé Vitali Klitschko aux journalistes à Davos.
La guerre est «une tragédie car (le président russe Vladimir) Poutine a l'idée folle de vouloir reconstruire l'Empire soviétique. Nous avons vécu dans l'Empire et nous ne voulons pas retourner dans l'URSS», a ajouté l'homme politique, ajoutant que «c'est dans la famille européenne que nous voyons notre avenir».
Comme en mai dernier, les dirigeants et hommes d'affaires russes n'ont pas été invités aux réunions de Davos, nombre d'entre eux faisant de toute façon l'objet d'interdictions de voyager en Europe.
(AFP/ATS)
