Les responsables russes ne précisent cependant pas la cause de ces décès, ni leur lieu. Le service de presse de la région de Tcheliabinsk, cité par l'agence publique TASS, a confirmé le décès de cinq personnes originaires de ce territoire pauvre et industriel situé en Sibérie occidentale. «Nous fournirons toute l'aide nécessaire à la famille et aux proches de nos soldats tombés», a indiqué le service de presse, promettant de verser un million de roubles (15'500 CHF) pour chaque défunt.
Des soldats principalement originaires de l'Oural et de Sibérie
La vieille, un député russe, Maxime Ivanov, avait lui affirmé qu'un mobilisé originaire de la région de Tcheliabinsk était mort d'une «overdose» de drogue alors qu'il était en formation pour aller combattre. Depuis l'annonce d'une mobilisation militaire en Russie, le 21 septembre, la presse russe et des responsables locaux ont rapporté à plusieurs reprises des décès de mobilisés, principalement dans l'Oural et en Sibérie. Le 3 octobre, le député Maxime Ivanov avait affirmé que trois mobilisés étaient morts sur une base militaire dans la région de Sverdlovsk. Selon lui, l'un avait succombé à une crise cardiaque, un autre s'était suicidé et le dernier était mort d'une cirrhose liée à l'alcool après avoir été renvoyé chez lui.
Le Kremlin a reconnu des «erreurs» dans le cadre de la mobilisation, avec des cas de personnes mobilisées alors qu'elles souffraient de maladies ou qu'elles dépassaient l'âge réglementaire pour servir dans l'armée.
La semaine dernière, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a indiqué que plus de 200'000 personnes avaient été mobilisées en deux semaines pour aller combattre en Ukraine, où l'armée russe a subi d'importants revers lors de récentes contre-offensives ukrainiennes.
(AFP)