Les compagnies aériennes SAS et Norwegian, des chaînes hôtelières, la Fédération norvégienne de football, l'armée suédoise... Depuis quelques jours, de nombreuses entreprises et institutions refusent de vendre des produits (Oreo, Toblerone...) de l'ex-Kraft Foods ou des chocolats de sa filiale norvégienne Freia.
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Motif: Mondelez figure sur la liste des «sponsors internationaux de la guerre» dressée par les autorités ukrainiennes, qui reprochent à ces entreprises de conserver des activités en Russie et donc d'y payer des impôts susceptibles de financer l'effort de guerre russe en Ukraine.
En Suède, l'armée n'en veut plus
L'armée suédoise a de ce fait demandé à ses fournisseurs de remplacer les produits de Mondelez par ceux d'autres marques. «On fait cela pour être en ligne avec nos autres gestes de soutien envers l'Ukraine», a expliqué une porte-parole, Guna Graufelds, à l'AFP.
Plusieurs acteurs, dont des chaînes de distribution (aucune ne s'est jointe au boycott à ce stade), ont sollicité mercredi des lignes de conduite auprès des autorités norvégiennes.
«Notre message est clairement qu'il revient aux entreprises elles-mêmes de faire ces choix et aux consommateurs de décider», et non pas aux autorités, a souligné le secrétaire d'État au Ministère du Commerce et de l'Industrie, Halvard Ingebrigtsen.
Mondelez minimise
De son côté, Mondelez souligne ne conserver qu'une «activité limitée» en Russie et qu'aucun des produits de sa filiale Freia n'est fabriqué dans ce pays.
«Notre maison-mère, Mondelez International, respecte toutes les décisions et sanctions politiques», affirme Freia.
Outre le géant américain des snacks, des groupes comme Auchan, Procter & Gamble, Metro, Yves Rocher, Bonduelle ou encore Leroy Merlin figurent sur la liste ukrainienne des «sponsors de guerre».
(ATS)