Voulait-il étouffer ses concurrents?
Mark Zuckerberg à la barre au premier jour du procès Meta

Cinq ans après la plainte initiale, Meta risque de devoir se séparer d'Instagram et WhatsApp si la FTC prouve l'abus de position dominante lors des rachats. L'issue du procès pourrait remodeler le paysage des réseaux sociaux.
Publié: 14.04.2025 à 22:20 heures
Mark Zuckerberg a essayé par de nombreux moyens d'éviter que ce procès n'ait lieu. Il a tout au plus réussi à le retarder (Archives).
Photo: Jordan Strauss
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ATS Agence télégraphique suisse

Le procès de Meta, accusé d'avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels, s'est ouvert lundi à Washington en dépit des efforts de son patron, Mark Zuckerberg, pour l'éviter.

Le milliardaire a été appelé à la barre en premier. Il va essayer de montrer que les deux services ne sont devenus des applications incontournables que grâce aux investissements de son groupe.

L'affaire arrive au tribunal cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.

L'agence de protection des consommateurs, la FTC, va devoir prouver que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d'Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.

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