Ces scrutins auront lieu dans les régions de Donetsk et de Lougansk, dont le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu l'indépendance trois jours avant de lancer son offensive contre l'Ukraine.
Une votation identique semble aussi devoir être organisée dans la région de Kherson (sud), que l'Ukraine tente de reprendre aux troupes du Kremlin. L'intégration de ces régions à la Russie représenterait une escalade majeure dans le conflit.
Olaf Scholz très critique
Les réactions à ces annonces ne se sont pas fait attendre. Notamment celle, virulente, du chancelier allemand, Olaf Scholz. «Il est très clair que ces référendums fictifs ne sont pas acceptables et qu'ils ne sont pas couverts par le droit international», a-t-il déclaré à la presse en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
«Tout ceci n'est qu'une tentative d'agression impérialiste que l'on veut ainsi habiller», a ajouté le chancelier, appelant la Russie à retirer ses troupes.
(ATS)