«Le monde ne peut pas ignorer»
Kim Jong Un assure que le missile nord-coréen tiré lundi était hypersonique

Le nouveau système de missile hypersonique utilisé lors d'un tir d'essai lundi va contribuer à dissuader les «rivaux» de la Corée du Nord, a averti mardi son dirigeant Kim Jong Un. Il a supervisé le tir, selon l'agence de presse officielle KCNA.
Publié: 07.01.2025 à 02:26 heures
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Dernière mise à jour: 07.01.2025 à 08:21 heures
Le missile nord-coréen tiré lundi était le premier de l'année.
Photo: JEON HEON-KYUN
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ATS Agence télégraphique suisse

Pyongyang a procédé lundi matin au tir d'un missile, le premier de l'année, alors même que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se trouvait à Séoul pour une tournée d'adieux avant l'arrivée de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le missile, décrit par l'armée sud-coréenne comme «présumé être un missile balistique de portée intermédiaire», a été tiré en direction de la mer du Japon.

Dans un communiqué diffusé mardi par KCNA, le dirigeant nord-coréen a affirmé que le missile avait parcouru 1500 km – plus que les 1100 km avancé par l'armée sud-coréenne – et avait volé à une vitesse dépassant douze fois la vitesse du son avant de sombrer en mer. «Il s'agit clairement d'un plan et d'un effort pour nous défendre. Ce n'est pas un plan et une action offensive», a-t-il assuré.

Il a néanmoins ajouté que «le monde ne peut pas ignorer» la performance de ce missile, estimant qu'il était en mesure de «porter un coup militaire sérieux à un rival en brisant efficacement toute barrière défensive dense». «Le système de missile hypersonique dissuadera de façon fiable tous les rivaux de la région Pacifique qui peuvent affecter la sécurité de notre Etat», a-t-il martelé.

Washington et Séoul condamnent

Kim Jong Un a également assuré que la Corée du Nord allait «accélérer» le «développement de ses capacités de défense afin de devenir une puissance militaire». Le chef de la diplomatie américaine et son homologue sud-coréen Cho Tae Yul ont condamné ce tir.

Les derniers tirs, une salve de missiles balistiques à courte portée, avaient eu lieu le 6 novembre, à quelques heures de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. La semaine précédente, la Corée du Nord avait testé ce qu'elle avait affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.

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