«L'Ukraine n'est pas d'accord avec la nature de la décision prise par l'Union Européenne de Radio-Télévision» (UER), a déclaré dans un communiqué le ministre de la Culture Oleksandre Tkatchenko. «Nous réclamons des négociations supplémentaires sur l'accueil de l'Eurovision-2023 en Ukraine.»
«Nous exigerons de changer cette décision, car nous croyons que nous pourrons tenir tous les engagements que nous avons pris», a ajouté le ministre en assurant que son pays avait jusqu'à présent «rempli toutes les conditions [et] fourni des réponses et des garanties sur les normes de sécurité» en vue d'organiser la prochaine édition du concours.
La Grande-Bretagne va-t-elle remplacer l'Ukraine?
Plus tôt dans la journée, l'UER a annoncé examiner la possibilité que la Grande-Bretagne, deuxième au classement, remplace l'Ukraine pour accueillir le prochain Eurovision.
«Dans les circonstances actuelles, les garanties de sécurité et opérationnelles nécessaires pour accueillir, organiser et produire l'Eurovision (...) ne peuvent pas être remplies» par l'Ukraine, a affirmé l'UER dans un communiqué.
20% du territoire ukrainien occupé par la Russie
Le pays du groupe ou de l'artiste ayant remporté le concours Eurovision de la chanson doit normalement organiser la compétition de l'année suivante.
Le Kalush Orchestra d'Ukraine, dont la chanson «Stefania» mêle hip-hop et musique traditionnelle, a remporté le 15 mai le concours en Italie, devant le Royaume-Uni et l'Espagne, grâce au vote des téléspectateurs qui ont plébiscité le groupe représentant ce pays.
Environ 20% du territoire ukrainien sont actuellement occupés par l'armée russe et de nombreuses autres régions sont touchées presque quotidiennement par des frappes de missiles russes.
(ATS)