La Cour suprême autorise les expulsions en vertu d'une loi du XVIIIe siècle
La Cour suprême américaine a autorisé lundi les expulsions de migrants en vertu d'une loi du XVIIIe siècle, leur octroyant toutefois «la possibilité de contester leur expulsion».
Le président Donald Trump avait eu recours à cette loi d'exception – utilisée jusqu'alors uniquement en temps de guerre – à la mi-mars, afin d'expulser vers le Salvador plus de 200 personnes présentées comme des membres présumés d'un gang.
Source: AFP
Sommée de ramener un Salvadorien expulsé à tort, l'administration Trump obtient un répit
L'administration Trump, sommée par la justice de ramener lundi aux Etats-Unis un immigré salvadorien expulsé «par erreur» le 15 mars vers le Salvador, a obtenu un répit de la Cour suprême, à majorité conservatrice. Kilmar Abrego Garcia, un immigré salvadorien vivant dans le Maryland (est) et marié à une Américaine, a été arrêté le 12 mars par des agents de la police de l'immigration. Il a ensuite été expulsé l'administration Trump vers le Salvador.
L'administration Trump a ensuite reconnu devant la justice que son expulsion résultait d'une «erreur administrative», puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre avait été définitivement annulé par un tribunal fédéral en 2019. Mais elle a affirmé se trouver dans l'impossibilité de réparer cette erreur, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu dans une prison salvadorienne de haute sécurité, et avait assuré qu'il faisait partie du gang salvadorien MS-13.
Déboutée par plusieurs juges, l'administration Trump a saisi la Cour suprême pour demander l'annulation de la décision de la juge de première instance Paule Xinis – qui avait ordonné de «faciliter et effectuer» le retour de Kilmar Abrego Garcia sur le sol américain – et a minima sa suspension le temps qu'elle se prononce sur le fond.
Le président de la Cour, John Roberts, a finalement suspendu jusqu'à nouvel ordre la décision de la juge de première instance et donné jusqu'à mardi 17h (15h en suisse GMT) aux avocats de Kilmar Abrego Garcia pour formuler leur réponse écrite.
Source: AFP
Canal de Panama: Le hongkongais Hutchison n'a pas respecté le contrat de concession des ports, selon un audit
La filiale de la société hongkongaise Hutchison Holdings n'a pas respecté le contrat de concession de deux ports aux entrées du canal de Panama, selon les conclusions d'un audit dévoilé lundi par les autorités panaméennes.
«Il y a plusieurs cas de non-respect"»du contrat de concession accordé en 1997, et renouvelé pour 25 ans en 2021, à Panama Ports, filiale de Hutchison, pour l'exploitation des deux ports situés aux entrées de la voie interocéanique. Cet audit avait été lancé après les déclarations de Donald Trump arguant que «la Chine exploite le canal de Panama» et disant vouloir le «reprendre».
Source: AFP
L'administration Trump va requérir la peine capitale «chaque fois que possible» réaffirme la ministre de la Justice
La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a défendu dimanche sa décision de requérir la peine de mort contre Luigi Mangione, l'assassin présumé d'un patron de l'assurance santé, réaffirmant que l'administration Trump le ferait «chaque fois que ce sera possible». «Les instructions du président sont très claires: nous devons réclamer la peine de mort lorsque c'est possible», a déclaré Pam Bondi sur Fox News.
Dès son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret ordonnant de requérir systématiquement la peine capitale pour les crimes les plus graves ainsi que pour les meurtres de policiers ou les crimes commis par des étrangers en situation irrégulière.
Depuis son arrestation, Luigi Mangione a bénéficié d'un mouvement de sympathie sur les réseaux sociaux, avec des mots clés tels que «#freeluigi». Lors des audiences où il a comparu, quelques dizaines de manifestants se sont rendus au pied du tribunal pour dénoncer le secteur de l'assurance santé privée. «S'il y a un dossier où la peine de mort est justifiée, c'est bien celui-là», a affirmé Pam Bondi à la présentatrice Shannon Bream, qualifiant d'«égarement» le soutien d'une partie de la jeunesse à l'assassin présumé.
Nintendo suspend les précommandes de la Switch 2 aux Etats-Unis
Mauvaise nouvelle pour les gamers américains: il n’y aura finalement pas de précommande pour la nouvelle console Switch 2 aux Etats-Unis. Initialement prévu pour le 9 avril, le lancement anticipé a été stoppé net par Nintendo en raison des nouveaux droits de douane de 24% imposés par Washington sur les produits japonais, rapporte la BBC.
Le géant du jeu vidéo souhaite d’abord évaluer «les effets potentiels de ces taxes et l’évolution des conditions du marché» avant de se relancer.
La Switch 2 est attendue pour le 5 juin, avec un prix annoncé de 450 dollars aux Etats-Unis. Mais ce tarif pourrait bien grimper si les taxes s’appliquent pleinement. Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, n’a pas mâché ses mots: pour lui, ces droits de douane représentent une «crise nationale».
En Suisse, la console coûtera 470 francs. Dans le reste du monde (hors USA), les précommandes devraient démarrer comme prévu. Et bonne nouvelle pour les fans: la Switch 2 sera lancée avec une série de nouveaux jeux, dont Mario Kart World.
Etats-Unis: des manifestations contre la politique de Trump et Musk
Des milliers d'Américains manifestent samedi à travers les Etats-Unis, notamment au coeur de la capitale fédérale, Washington, pour clamer leur rejet de la politique de Donald Trump et des coupes dans les budgets publics menées par Elon Musk.
Une série de mouvements citoyens de gauche appellent à manifester dans tout le pays contre ce qu'ils qualifient «d'accaparement du pouvoir» par le président républicain.
Un des principaux rassemblements se déroule au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l'obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche.
Source: ATS
Wall Street: l'indice de volatilité VIX au plus haut depuis la pandémie
Wall Street: l'indice de volatilité VIX au plus haut depuis la pandémie.
(Développements à suivre)
Source: AFP
Les Etats-Unis ne laisseront pas le Groenland devenir «dépendant» de la Chine
Les Etats-Unis ne laisseront pas le Groenland devenir «dépendant» de la Chine, a affirmé vendredi le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, interrogé sur cette île arctique, un territoire autonome du Danemark que convoite avec insistance l'administration de Donald Trump.
«Nous ne laisserons pas la Chine venir et leur offrir plein d'argent pour qu'ils deviennent dépendants de la Chine», a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion ministérielle de l'Otan à Bruxelles.
Source: AFP
Trump préfère avoir des «négociations directes» avec l'Iran
Donald Trump a affirmé jeudi qu'il préfèrerait tenir des «négociations directes» avec l'Iran en vue d'un nouvel accord sur le nucléaire. Téhéran a récemment fait savoir qu'il était uniquement ouvert à des négociations indirectes tant que Washington ne changeait pas son «approche» à son égard.
«Je pense que ce serait mieux si nous avions des négociations directes», a déclaré le président américain à des journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One. «Cela va plus vite et vous comprenez beaucoup mieux l'autre camp qu'en passant par des intermédiaires», a-t-il ajouté.
Retournement de situation
Donald Trump avait retiré avec fracas les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, en 2018, mais il se dit désormais ouvert au dialogue pour encadrer les activités nucléaires iraniennes.
L'Iran et les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Les deux pays échangent toutefois indirectement par le biais de l'ambassade de Suisse à Téhéran. Le sultanat d'Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé, et le Qatar dans une moindre mesure.
Source: ATS
Le chef de la NSA et son adjoint ont été licenciés
Le président américain Donald Trump a limogé le directeur de l'Agence nationale de la sécurité (NSA), Timothy Haugh. Son adjointe Wendy Noble a également été renvoyée. C'est ce que rapporte le Washington Post, citant deux responsables américains actuels et un ancien responsable.
Timothy Haugh dirige le service d'interception et de cyberespionnage depuis 2024. La raison de son licenciement n'est pas encore connue.
Une influenceuse complotiste aurait convaincu Trump de virer des conseillers
Un activiste d'extrême droite aux théories complotistes aurait persuadé le président américain Donald Trump de licencier plusieurs membres de son Conseil de sécurité nationale. L'activiste Laura Loomer, connue notamment pour ses thèses complotistes sur les attentats du 11 septembre 2001, aurait accusé plusieurs collaborateurs de déloyauté lors d'une réunion en présence du président.
Le «New York Time» a fait état de six licenciements et d'autres mutations à la suite de cette fameuse fameuse réunion, qui aurait duré 30 minutes. Le conseiller à la sécurité de Donald Trump Mike Walz ainsi que le vice-président J.D. Vance auraient également été présents.
Durant cette séance, Trump se serait montré davantage convaincu par Laura Loomer que par Mike Walz, rapporte le «New York Times». Parmi les personnes licenciées figurerait un haut responsable du renseignement du Conseil de sécurité nationale.