Le Danemark prévoit d'envoyer des soldats en Ukraine
Le Danemark, membre de l’OTAN, prévoit d’envoyer des soldats non armés en Ukraine, pays attaqué par la Russie, afin qu’ils y suivent une formation. C’est ce qu’a déclaré Peter Boysen, chef de l’armée de terre danoise, à la chaîne de télévision TV 2. Selon lui, ces soldats danois doivent apprendre auprès des militaires ukrainiens, et notamment tirer profit de leur expérience dans la guerre par drones.
Peter Boysen a précisé à TV 2 que les soldats danois resteront loin du front, probablement dans des centres d’entraînement situés dans l’ouest de l’Ukraine. La formation pourrait débuter dès l’été, selon le chef de l’armée.
Ces projets suscitent la colère de l’ambassade russe à Copenhague. Dans une déclaration écrite adressée à TV 2, l’ambassadeur au Danemark, Vladimir Barbin, avertit qu’une formation de soldats danois en Ukraine «plonge le Danemark plus profondément dans le conflit» et «provoque une nouvelle escalade incontrôlable». Il ajoute que cette décision «met la vie des soldats danois en danger», car toutes les infrastructures militaires en Ukraine, y compris les centres de formation dans l’ouest du pays, sont selon lui «des cibles légitimes» pour l’armée russe.
Appel international pour le retour en Ukraine des «enfants volés» par la Russie
Quelque 300 personnalités en Europe et au Canada ont lancé mercredi un appel pour le retour des enfants ukrainiens transférés de force en Russie, estimant que cette question était «non négociable» dans toute éventuelle discussion pour mettre fin à la guerre.
Sur les réseaux sociaux, le président estonien Alar Karis, des commissaires européens comme la Finlandaise Henna Virkkunen, le lituanien Andrius Kubilius, des parlementaires français comme Yaël Braun-Pivet ou britannique comme David Burton-Sampson... posent avec un t-shirt bleu et jaune aux couleurs de l'Ukraine réclamant le «retour» en Ukraine des «enfants volés».
Selon l'initiative «Bring kids back» («ramenez les enfants»), lancée par l'Ukraine en 2023, et à laquelle adhèrent une quarantaine de pays soutiens de Kiev, plus de 19'500 enfants ont été «enlevés» par Moscou depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022. Seuls un peu plus de 1200 ont été récupérés.
Source: AFP
Marco Rubio va se rendre à Paris pour des discussions sur l'Ukraine
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio va se rendre à Paris mercredi pour des discussions sur le conflit en Ukraine, a-t-on appris auprès du département d'Etat. Marco Rubio sera accompagné de l'émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, pour des «discussions avec leurs homologues européens afin d'avancer l'objectif du président Trump de mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie et d'arrêter la tuerie», selon un communiqué.
Les négociations à l'initiative de Donald Trump en vue d'un cessez-le-feu général entre Kiev et Moscou n'ont pour l'instant pas abouties, l'attaque russe dimanche contre Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ayant causé la mort d'au moins 35 civils, venant témoigner de la poursuite de ce conflit meurtrier.
L'émissaire du président américain avait cependant affirmé lundi, trois jours après une nouvelle rencontre avec le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine, que les pourparlers étaient «sur le point» de permettre des avancées.
Source: AFP
Cinq adolescents et quatre adultes accusés de préparer des attentats pour Moscou
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé mercredi avoir arrêté neuf Ukrainiens, dont cinq adolescents, accusés de préparer des «attentats terroristes» et opérations de «sabotage» sur l'ordre de la Russie.
«Le SBU a arrêté simultanément neuf agents du FSB (services de sécurités russes, ex-KGB, ndlr) qui préparaient des attentats terroristes» dans l'est et le centre du pays après avoir été recrutés sur des chaînes Telegram, a indiqué le SBU dans un communiqué.
Cinq adolescents «âgés de 14 à 15 ans» figurent parmi les suspects, a-t-il ajouté, précisant également avoir saisi «plus de 30 kilogrammes d'explosifs».
Source: AFP
Pas d'indication du Kremlin sur la fin du moratoire de la part du Kremlin
Le Kremlin a dit mercredi ne pas être «prêt» à dire quand expirerait le fragile moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, conclu avec Kiev sous la pression de Washington, peu avant sa date de fin attendue.
Le président russe Vladimir Poutine avait annoncé le 18 mars avoir ordonné à son armée, à l'issue d'un appel avec son homologue américain Donald Trump, de cesser les frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes pendant 30 jours.
Quelques jours plus tard, les Etats-Unis avaient annoncé être parvenu à un accord sur le sujet avec la Russie, d'un côté, et l'Ukraine, de l'autre.
Un certain flou persiste toutefois sur sa date réelle de début, celle de sa fin, ainsi que ses conditions. Et Kiev comme Moscou s'accusent presque quotidiennement de le violer.
Source: AFP
Les négociations entre Kiev et Washington avancent «assez vite»
Les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis en vue d'un accord bilatéral portant sur l'exploitation des ressources ukrainiennes en minerais stratégiques «avancent assez vite», a indiqué à l'AFP mercredi un haut responsable au fait des discussions.
Le président américain Donald Trump réclame cet accord en tant que compensation pour l'aide octroyée à l'Ukraine par son prédécesseur Joe Biden depuis le début, il y a trois ans, de l'invasion russe de l'Ukraine.
Un accord avantageux pour Kiev
L'Ukraine a reçu fin mars de la part des Etats-Unis une nouvelle version de ce document, qui a été décrite par plusieurs médias et des députés ukrainiens comme très désavantageuse pour Kiev. «Dès que les discussions sur le texte seront terminées, il sera signé», a de son côté indiqué mercredi à l'AFP à Kiev le responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Il s'est toutefois refusé à toute spéculation sur une éventuelle date de signature mais a assuré que ce document ne reconnait pas l'aide américaine fournie jusqu'à présent comme dette vis-à-vis des Etats-Unis.
Source: AFP
Une double frappe russe fait un mort et trois blessés à Kherson
Une double frappe russe a tué une personne et en a blessé trois autres mercredi à Kherson, ville du sud de l'Ukraine, proche de la ligne de front et très souvent ciblée, ont annoncé les autorités locales.
Un premier bombardement a eu lieu tôt le matin, a expliqué sur Telegram le chef de l'administration militaire de la ville, Roman Mrotchko. Quand les sauveteurs sont arrivés sur place afin d'aider les victimes, les forces russes «les ont bombardés avec de l'artillerie», a-t-il ajouté.
Un homme est décédé et «trois autres personnes ont été blessées», a indiqué le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandre Prokoudine, ajoutant que l'attaque visait un secteur résidentiel.
La Russie est accusée d'avoir utilisé la tactique de la double frappe: un second projectile est lancé au même endroit après le premier impact, à quelques minutes d'écart, dans le but de créer des dégâts parmi les personnes venues aider les premières victimes.
Une telle frappe constituerait un crime de guerre, car elle vise principalement les civils et les secours.
Source: AFP
Les négociations en Ukraine «ne sont pas faciles», estime le secrétaire général de l'Otan
Les négociations à l'initiative de Donald Trump en vue d'un cessez-le-feu général entre Kiev et Moscou «ne sont pas faciles», a déclaré le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte mardi à Odessa, au côté du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Ces discussions ne sont pas faciles, notamment à la suite de cette horrible violence», a souligné Mark Rutte dans cette grande ville portuaire du sud de l'Ukraine, dénonçant les «terribles» attaques russes contre les civils ukrainiens. «Mais nous soutenons tous les efforts du président Trump en faveur de la paix», a ajouté le chef de l'Alliance atlantique.
Ces propos contrastent avec ceux de l'émissaire du président américain, Steve Witkoff, qui a affirmé lundi, trois jours après une nouvelle rencontre avec le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine, que les pourparlers étaient «sur le point» de permettre des avancées.
Source: AFP
Le chef de l'Otan rencontre Zelensky à Odessa
Le secrétaire général de l'Otan dit avoir rencontré Volodymyr Zelensky à Odessa, lors d'une visite surprise en Ukraine. Kiev a un «besoin aigu» en systèmes de défense antiaérienne, lui a dit le président ukrainien.
Zelensky souhaite le développement «rapide» d'un contingent de sécurité en Ukraine, a ajouté Mark Rutte, dénonçant de «terribles» attaques russes récurrentes sur des civils. Quant aux pourparlers entre Washington, Kiev et Moscou ils «ne sont pas faciles», indique Mark Rutte.
Source: ATS
Ukraine: le gouvernement va limoger le gouverneur de Soumy après une frappe meurtrière russe
Le gouvernement ukrainien a approuvé mardi le limogeage du gouverneur régional de Soumy, accusé de négligence par certains responsables après une double frappe de missiles russe qui a fait 35 morts et plus de 100 blessés dans la ville.
Une députée et le maire d'une ville de cette région avaient accusé le gouverneur Volodymyr Artioukh d'avoir autorisé une cérémonie de remise de décoration à des militaires à Soumy dimanche, estimant qu'elle aurait servi de prétexte à la Russie pour frapper la ville.
Le gouvernement a annoncé mardi avoir approuvé un projet de décret présidentiel sur le limogeage du gouverneur, mais la décision formelle sur son renvoi n'a pas encore été publiée et aucune explication officielle n'a été fournie.
Source: AFP
JD Vance appelle l'Europe à ne pas être un «vassal permanent» des Etats-Unis
L'Europe est «notre alliée» mais elle ne peut être un «vassal permanent» des Etats-Unis pour sa sécurité et son commerce, a déclaré mardi le vice-président américain JD Vance, dans un entretien au site d'information UnHerd.
«Nous considérons l'Europe comme notre alliée. Nous souhaitons simplement une alliance où les Européens seront un peu plus indépendants, et nos relations en matière de sécurité et de commerce vont le refléter», a déclaré JD Vance, qui s'en est déjà pris à plusieurs reprises aux dirigeants européens.
«Ce n'est pas bon pour l'Europe, et ce n'est pas dans l'intérêt de l'Amérique, que l'Europe soit un vassal permanent des Etats-Unis en terme de sécurité», a-t-il insisté.
Source: AFP