Via les espaces numériques de travail
Menaces d'attentat et vidéo de décapitation envoyées à des lycées français

Des menaces d'attentat terroriste et une vidéo de décapitation ont été envoyés à plusieurs lycées de la région parisienne, notamment via les espaces numériques de travail de ces établissements, a-t-on appris jeudi de source policière.
Publié: 21.03.2024 à 11:35 heures
Un message annonçant un attentat à l'explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, mercredi soir et dans la nuit de mercredi à jeudi, selon une source policière. (Image symbolique)
Photo: Getty Images

Des menaces d'attentat terroriste et une vidéo de décapitation ont été envoyés à plusieurs lycées de la région parisienne, notamment via les espaces numériques de travail de ces établissements, a-t-on appris jeudi de source policière. Le ministère de l'Education a de son côté proposé un «accompagnement psychologique» pour les enfants et adultes ayant pu voir ces images «choquantes».

Un message annonçant un attentat à l'explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, mercredi soir et dans la nuit de mercredi à jeudi, selon une source policière. «Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d'un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes», a précisé cette source.

Plainte déposée au cyberparquet de Paris

Contacté par l'AFP, le ministère de l'Education nationale évoque «une vingtaine d'établissements concernés en Ile-de-France», avec des «menaces et apologie/provocation au terrorisme», soit «plusieurs infractions graves».

La région Ile-de-France a annoncé avoir déposé plainte au cyberparquet de Paris, évoquant des «menaces d'attentat islamiste». La présidente de la région, Valérie Pécresse (droite), a dénoncé «des faits d'une extrême gravité».

L'espace numérique de travail (ENT) d'Ile-de-France, la plus peuplée des régions françaises, a été suspendu. «Des services d'enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs» et l'«on condamne évidemment ces menaces graves», ajoute le ministère, qui «propose un accompagnement psychologique à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes».

(AFP)

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