Nombreuses réactions politiques
Fusillade à Paris: «Un acte odieux», selon Elisabeth Borne

La Première ministre française, Elisabeth Borne, a qualifié vendredi d'«acte odieux» la fusillade qui a fait trois morts à Paris, en exprimant ses «pensées» et son «plein soutien aux victimes et à leurs proches».
Publié: 23.12.2022 à 15:47 heures
La classe politique française réagit après la fusillade qui a coûté la vie à trois personnes, ce vendredi 23 décembre dans le Xe arrondissement de Paris.
Photo: Getty Images

«Gratitude envers les policiers de la préfecture de police qui ont interpellé l'auteur présumé» et «aux pompiers de Paris engagés», a poursuivi la cheffe du gouvernement dans un message sur Twitter.

De nombreuses personnalités politiques ont également exprimé leur «stupeur», «colère» ou «tristesse» après le drame qui a fait au moins trois morts et trois blessés dans une rue animée du Xe arrondissement de Paris, au niveau d'un centre culturel kurde.

La «tristesse» et la «colère» de Jean-Luc Mélenchon

«Stupeur et émotion après la fusillade en plein cœur de Paris», a tweeté la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter.

«Tristesse et colère devant l'attaque terroriste visant le centre culturel kurde Ahmet Kaya à Paris», a déclaré le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, également sur twitter. «Il y a 10 ans presque jour pour jour étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit!», a-t-il poursuivi, plaidant pour la «protection de nos alliés kurdes».

Si le parquet national antiterroriste et ses services se sont rendus sur les lieux, il n'y a «aucun élément qui privilégierait la nécessité de leur saisine», a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau.

«L'extrême droite semble avoir encore frappé»

«Effroyable attentat. L'extrême droite semble avoir encore frappé. Mortellement», a avancé la députée LFI Clémentine Autain, en interrogeant: «Quand le sommet de l'Etat prendra-t-il au sérieux cette menace terroriste?»

«Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris», a tweeté le nouveau patron des républicains, Eric Ciotti.

«Aujourd'hui, le criminel s'est attaqué aux Kurdes. Ce qui s'est passé doit réveiller chacun d'entre nous sur le danger que représente l'extrême-droite. Donner une légitimité au racisme, c'est armer les identitaires», a commenté sur Twitter le numéro un du PS, Olivier Faure.

Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue peu après les faits. Selon deux sources policières, ce conducteur de train à la retraite de nationalité française âgé de 69 ans est notamment soupçonné d'avoir déjà blessé à l'arme blanche au moins deux migrants dans un campement à Paris le matin du 8 décembre 2021.

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