La France est sous le choc: un viol barbare a été commis le 4 août dans la ville côtière de Cherbourg-en-Cotentin (Manche), au nord de la France. L’attaque vient d’être rendue public dans les médias.
Un jeune homme de 18 ans s’est introduit dans le domicile d’une femme de 29 ans, avant de l’agresser brutalement. Il l’a frappée et violée à plusieurs reprises, notamment avec un manche à balai de 75 centimètres de long, selon le témoignage de la victime. Elle est parvenue à prendre la fuite et appeler les secours après qu’il se soit éloigné. «Elle a vécu un calvaire et a été massacrée», a rapporté une source proche du dossier au «Figaro».
La femme a été amenée à l’hôpital pour être opérée d’urgence. Les médecins ont diagnostiqué une perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine et du diaphragme, un pneumothorax, des fractures aux côtes, un sein cyanosé et un risque élevé de choc septique.
Soutien psychologique pour le personnel hospitalier
Après l’opération qui a duré plusieurs heures, la jeune femme a été placée dans un coma artificiel. Sa vie est toujours en danger, selon «Le Figaro». Le personnel de la santé bénéficie d’un soutien psychologique. Plusieurs personnes ont fondu en larmes lors de la prise en charge de la victime, rapporte «France Bleu».
Jeudi, six jours après les faits, la police est parvenue à arrêter le violeur grâce à une empreinte digitale sur la porte. De plus, la géolocalisation de son téléphone portable le place sur la scène de crime au moment de l’attaque. Avant son opération, la victime a rapporté qu’elle avait déjà vu l’homme dans le village, mais qu’elle ne le connaissait pas, rapporte le procureur en charge de l’affaire.
Le jeune homme de 18 ans était déjà connu de la police pour des faits de violence. En 2019, il aurait attaqué une mineure – la procédure a été classée sans suite. L’année dernière, il aurait également tenté d’abuser sexuellement sa sœur de 12 ans – l’enquête est encore en cours.
L’agresseur n’a montré aucune empathie
Oumar N.* – le nom donné à l’agresseur – n’aurait montré aucun signe de remords ou d’empathie envers la victime pendant l’interrogatoire. Il a avoué les faits lorsqu’il lui a été confronté aux preuves. Il est accusé de viol accompagné d’actes de barbarie. Le jeune homme a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité, selon France Bleu.
L’affaire fait les gros titres dans tout le pays et a suscité de nombreuses réactions politiques: «Je veux témoigner de ma solidarité auprès de la victime et lui faire part, ainsi qu’à sa famille et à ses proches, de notre complète solidarité», écrit Benoît Arrivé, le maire socialiste de Cherbourg-en-Cotentin, dans un communiqué de presse.
«Je rêve d’une France où une jeune femme ne risque pas de finir dans le coma, après avoir été cambriolée, violée et atrocement torturée par Oumar le multirécidiviste dans sa propre maison», a réagi Eric Zemmour, le président de Reconquête, sur X.
Pour Oliver Faure, secrétaire du Parti socialiste (PS): «Un criminel doit être condamné pour ses crimes, qu’il s’appelle Oumar, Francis, Michel, Emile, Guy ou Patrice. La barbarie, la perversion, le vice n’ont ni couleur de peau ni nationalité. Se servir d’un acte odieux pour sous-entendre que les immigrés sont des violeurs est raciste.»
*Nom modifié