Nouveau rebondissement dans l'affaire Gérard Depardieu contre «Complément d'enquête». «Le Parisien» révèle lundi 21 octobre de nouveaux détails inédits qui ne font pas les affaires du Français de 75 ans.
Le média français a eu accès à un rapport secret d'huissier diligenté par France Télévisions. Mauvaise nouvelle pour «l'ogre du cinéma français», ce procès-verbal l'accable. Des propos choquants tenus par l'acteur ont été coupés au montage.
L'émission diffusée fin 2023 avait suscité une énorme polémique et précipité la chute de l'acteur français visé par trois plaintes pour viol. Sur les images, tournées lors d'un voyage en 2018 en Corée du Nord par Yann Moix, l'on pouvait voir Gérard Depardieu multiplier les commentaires misogynes et insultants dans un haras, tandis qu'à l'écran une fillette faisait du cheval. Il y criait: «Si jamais il galope elle jouit. C’est bien ma fifille, continue!»
«S'il la fait galoper, elle mouille»
Pour authentifier les images, l'huissier s'est appuyé sur les rushs de trois caméras. En plus, France Télévisions a récupéré les images d'un caméscope qui n'ont pas été utilisées par «Complément d'enquête». Et la conclusion de l'huissier est sans appel: les images n'ont pas été manipulées comme l'avançait la famille de l'acteur français.
L'huissier a confirmé que Gérard Depardieu parlait bien de la fillette quand il a affirmé: «Si jamais il galope, elle jouit.» En plus, il a découvert que l'émission a coupé une partie de sa tirade. En effet, juste après sa phrase, l'acteur ajoute: «Non, mais s’il la fait galoper, elle mouille, elle jouit, tu sais que celles qui font la route du sel, ou les folles qui sont à cheval, elles ont le clito qui frotte sur le haut de la… sur le pommeau de la selle.»
«Des grosses salopes, ça»
Gérard Depardieu ne s'arrête pas là. Il continue encore: «Elles jouissent énormément, c’est des grosses salopes ça. Dans la route du cheval ou même dans les chasses à courre à Gien, t’en as des paquets.» Il n'épargne pas les autres personnes présentes, notamment lorsqu'un cavalier monte un cheval, l'acteur lâche encore: «Tiens, il bande lui, c’est bien.»
Les rushs seront à nouveau analysés par la justice. En effet, vendredi 18 octobre, la cour d'appel de Paris a ordonné une expertise des images brutes pour définir si elles ont été manipulées comme l'affirme l'acteur.