Le nouveau Premier ministre ne sera pas connu avant jeudi
La nomination du nouveau Premier ministre n'aura pas lieu mercredi mais est attendue jeudi, a indiqué une source au sein de l'exécutif. Emmanuel Macron se rend jeudi en Pologne, et la nomination interviendra «plutôt à son retour» en fin de journée, a précisé cette source. Mardi, en marge d'une réunion à l'Elysée avec les chefs de partis, le président s'était engagé à nommer un nouveau chef du gouvernement «dans les 48 heures».
Source: AFP
Dernier conseil des ministres avant le nouveau chef de gouvernement
Un dernier conseil des ministres puis un nouveau chef du gouvernement en France: le président Emmanuel Macron a promis de nommer d'ici jeudi, et potentiellement dès ce mercredi, le prochain Premier ministre qui sera chargé de négocier un accord pour éviter une deuxième censure de l'exécutif.
La censure du gouvernement de Michel Barnier la semaine dernière, trois mois après sa nomination, a en effet laissé en suspens le budget 2025, qui visait à redresser les finances publiques, avec l'objectif de réduire le déficit public à 5% du PIB.
Un Premier ministre dans 20 heures?
Avec un déficit qui devrait dépasser les 6% du PIB cette année, la France affiche la pire performance des 27 États membres de l'Union européenne à l'exception de la Roumanie, très loin du plafond de 3% autorisé par l'UE. Cette «loi temporaire», dont l'adoption ne fait guère de doute, sera examinée lundi à l'Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat.
Le texte est réduit à sa plus simple expression pour autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024. Après ce conseil des ministres, la voie sera libre pour désigner un nouveau Premier ministre.
Mardi, devant les chefs des communistes, des socialistes, des écologistes, du camp présidentiel et du parti de droite Les Républicains (LR), Emmanuel Macron a promis de le nommer «dans les 48 heures». Plusieurs proches tablent sur un choix dès mercredi soir, Macron se rendant en Pologne jeudi.
Source: AFP
Le nouveau Premier ministre «ne peut pas être François Bayrou»
Le nouveau Premier ministre «ne peut pas être François Bayrou» qui incarnerait une «continuité» du macronisme, a déclaré mercredi le socialiste Olivier Faure qui veut un Premier ministre «issu de la gauche».
«Cela ne peut pas être François Bayrou», a estimé Olivier Faure sur BFMTV/RMC, sans s'avancer sur une éventuelle censure d'un gouvernement dirigé par le centriste qui fait figure de favori pour être nommé à Matignon.
Source: AFP
Macron a affirmé qu'il ne voulait pas dissoudre l'Assemblée nationale d'ici 2027
Le président français Emmanuel Macron a exprimé mardi devant les chefs de partis réunis à l'Elysée «sa volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale» d'ici 2027, confirmant vouloir nommer un gouvernement «sous 48 heures», a rapporté son entourage.
Il a affirmé vouloir nommer un Premier ministre qui discutera avec eux «du fond» avant de former un exécutif, a assuré un conseiller du chef de l'Etat, sans se prononcer sur le camp politique dont sera issu le prochain chef du gouvernement.
Source: AFP
Mélenchon met en garde le NFP sur le coût d'une rupture
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a mis en garde mardi ses partenaires de gauche, qui doivent se réunir dans la journée à l'Elysée avec les représentants de la droite et du centre, contre le coût politique d'une rupture du Nouveau Front populaire.
«Si le NFP est détruit par le ralliement à Macron de nos partenaires, on sait que ça nous coûtera. On a besoin que le NFP se maintienne», a averti le fondateur de LFI devant plusieurs médias, dont l'AFP, au lendemain d'une réunion publique qu'il a tenue à Redon (Ille-et-Vilaine).
«Mais à l'inverse qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?», a-t-il prévenu alors que les relations entre LFI et le PS sont plus tendues que jamais depuis la création du Nouveau Front populaire l'été dernier.
«Nos alliés ont peur. Nous, c'est l'inverse, nous n'avons pas peur d'être dans un moment historique. Se rendent-ils compte de la contre-performance de ce qu'ils font ? Emmanuel Macron les instrumentalise et gagne des points à chaque heure qui passe», a estimé l'ancien sénateur socialiste, dont les troupes refusent catégoriquement de discuter avec la droite et le centre de l'après-Barnier.
Source ATS
Macron sommé de nommer un nouveau Premier ministre
A la veille de nouvelles consultations politiques à l'Elysée, Emmanuel Macron est sous la pression de son camp: la présidente de l'Assemblée nationale lui demande de nommer un nouveau Premier ministre «dans les prochaines heures».
Alors que le Parti socialiste se montre ouvert aux discussions, La France Insoumise dénonce de son côté une «trahison» des socialistes s'ils rejoignaient le futur gouvernement. Faute de quoi «le Nouveau Front populaire continuera sans eux. Nous refusons de gouverner avec ce bloc de droite à la dérive», avertit Jean-Luc Mélenchon dans un entretien aux quotidiens italien La Repubblica et espagnol El Pais.
«On ne peut pas continuer comme ça», a averti dimanche le président du MoDem François Bayrou, resté silencieux depuis la censure du gouvernement Barnier. «Si je peux aider à ce qu'on sorte de tout ça, je le ferai», a-t-il ajouté sur France Bleu Béarn Bigorre. Il est pressenti – parmi d'autres – pour Matignon.
Cela intervient alors que Emmanuel Macron doit encore recevoir lundi à l'Elysée les communistes et les écologistes, mais pas les Insoumis qui ont décliné l'invitation. Le parti lepéniste n'a pas été convié à l'Elysée, mais Jordan Bardella demande à être reçu par le prochain locataire de Matignon afin d'«exprimer clairement les lignes rouges» de son parti.
Source: AFP
LFI refuse l'invitation de Macron pour les discussions d'un nouveau gouvernement
La France insoumise (LFI) a annoncé vendredi soir qu'elle refusait de se rendre lundi à l'Elysée pour des consultations avec le président Emmanuel Macron en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre et d'un nouveau gouvernement.
«Nous sommes prêts à gouverner sur le programme pour lequel nous avons été élus», écrit le coordinateur national de LFI Manuel Bompard dans un communiqué, ajoutant qu'«aucune discussion autre que la nomination d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire ne saurait avoir lieu avec le chef de l'État». «Nous n'irons donc pas à l'Elysée ce lundi», a-t-il ajouté.
Ce refus du parti de Jean-Luc Mélenchon contraste avec les gestes d'ouverture manifestés dans la journée par le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure qui s'est dit prêt à des discussions avec les macronistes et avec le parti de droite Les Républicains (LR) sur la base de «concessions réciproques» afin de sortir de l'impasse institutionnelle.
Puis il a invité lundi les Ecologistes, qui réservent leur réponse jusqu'à samedi, les communistes, qui se rendront bien au rendez-vous, et LFI.
Source: AFP
Macron va s'entretenir avec les responsables de la gauche radicale
Le président français s'entretiendra avec les dirigeants de La France insoumise, des Écologistes et du Parti communiste. Rappelons que le chef de l'Etat a promis de désigner un Premier ministre dans les prochains jours.
Ces échanges auront lieu «probablement lundi», selon l'entourage d'Emmanuel Macron. Ce dernier a reçu vendredi à l'Élysée les responsables du Parti socialiste (PS), qui lui ont demandé de discuter avec les autres forces du Nouveau Front populaire (NFP), qui n'avaient initialement pas été contactées dans le cadre des consultations devant mener à la nomination du futur chef du gouvernement.
«J'ai eu un contact avec le cabinet d'Emmanuel Macron qui nous a demandé si nous étions ouverts au dialogue. J'ai répondu que oui», a indiqué à l'AFP Fabien Roussel du Parti communiste. «On nous a dit qu'on aurait un rendez-vous lundi», a-t-il précisé. Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a pour sa part dit à l'AFP ne pas avoir été contacté par l'Élysée.
Les Écologistes ont eux aussi reçu une invitation pour une rencontre lundi, et «donneront leur réponse dans la matinée» de samedi, ont-ils fait savoir.
Source AFP
La guéguerre ne fait que commencer entre Faure et Mélenchon
Alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a été reçu à l'Elysée et tente de négocier l'arrivée d'un Premier ministre de gauche, La France insoumise s'est ruée sur lui et l'accuse d'avoir tué leur alliance. Alors que la cacophonie semble totale à gauche, Jean-Luc Mélenchon s'est mêlé à la danse.
L'ex-chef de LFI, qui n'a pas perdu de son influence au sein du parti, s'est fendu d'un tweet assassin pour dire ce qu'il pensait de l'initiative d'Olivier Faure. «LFI n'a donné aucun mandat à Olivier Faure, ni pour aller seul à cette rencontre, ni pour négocier un accord et faire des "concessions réciproques" à Macron et LR. Rien de ce qu'il dit ou fait n'est en notre nom ou en celui du NFP.»
La réponse ne s'est pas fait attendre. Quellques heure après la saillie de l'Insoumis sur X, Olivier Faure lui a répondu au micro de BFM TV. «Je ne reçois pas de mandat de lui, je parle au nom des socialistes, au nom de l’intérêt du pays». Ambiance.
«Olivier Faure a tué le Nouveau Front Populaire» affirme La France insoumise
Les déclarations du socialiste Olivier Faure, qui s'est dit prêt à discuter avec Emmanuel Macron pour la formation d'un nouveau gouvernement, ont fait bondir les députés de La France insoumise (LFI).
«Olivier Faure a tué le NFP pour discuter avec Attal et Retailleau», a taclé le député LFI Paul Vannier. Plus modérés, les écologistes ont aussi sursauté, appelant le PS à ne «pas tomber dans ce piège».
Face à ces réactions vives, le socialiste a réaffirmé, à son arrivée à l'Elysée, qu'il réclamait «un Premier ministre de gauche» et déploré qu'Emmanuel Macron «n'ait encore appelé ni les écologistes ni les communistes qui ont pourtant fait part de leur volonté de participer à une démarche constructive».
Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron s'en est pris à «l'irresponsabilité» d'un «front anti-républicain» au sein duquel «l'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies» contre Michel Barnier. Malgré les attaques, il a répété qu'il entendait accomplir son mandat «jusqu'à son terme» en 2027.
Source ATS