«J’avais envie de mourir, j’ai voulu dire pourquoi.» Une ex-compagne du comédien français Jérôme Niel a porté plainte pour violences conjugales. Lola*, une maquilleuse de 32 ans, l’accuse de «violences psychologiques», «abus de faiblesse» et de soumission à «des pratiques sexuelles dégradantes», selon une enquête du «Nouvel Obs» publiée ce mercredi 23 avril.
Jérôme Niel – à l’affiche de «LOL: qui rit sort» aux côtés des humoristes suisses Marina Rollman et Alexandre Kominek – dément ces accusations. Il a contre-attaqué en portant plainte pour cyberharcèlement.
Des pratiques «dégradantes»
L’affaire avait déjà fait du bruit il y a quelques mois. Le soir du 9 novembre 2024, Lola, désespérée, envisage de mettre fin à ses jours. Mais elle décide d’enregistrer plusieurs vidéos, expliquant sa détresse qu’elle attribue à des abus subis durant sa relation avec Jérôme Niel, avant de les poster sur Instagram.
Dans son témoignage, qui a suscité une vague de soutien, elle parle de l’emprise psychologique dont elle a été victime. Jérôme Niel l’aurait également incitée à prendre de la cocaïne pour la soumettre à des pratiques sexuelles «dégradantes». Exploitant sa vulnérabilité, l’acteur aurait ravivé des traumatismes d’enfance. Dans l’une de ses stories, Lola raconte comment son père la forçait à regarder des films pornographiques – son ex-compagnon utilisant cette histoire pour nourrir des scénarios érotiques.
Plainte pour cyberharcèlement
L’avocate de Jérôme Niel, Jade Dousselin, a déclaré que l’humoriste avait pris connaissance de la plainte via l’enquête du «Nouvel Obs» et qu’il conteste fermement les accusations. Il se dit prêt à coopérer avec la justice pour faire la lumière sur cette affaire.
Après avoir reçu une vague de messages haineux, l’humoriste a porté plainte pour cyberharcèlement. Et face à l’emballement médiatique, Lola est revenue sur une partie de ses propos: «Jérôme Niel n’est pas un violeur. Il s’agit d’abus de faiblesse psychologique et de perversion narcissique.»
*pseudonyme utilisé par la plaignante