L'ex-proche du président Emmanuel Macron, aujourd'hui âgé de 32 ans, a en outre été reconnu à nouveau coupable d'avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017.
Jugé à Paris, l'ex-chargé de mission du palais présidentiel, aujourd'hui âgé de 32 ans, a en outre été reconnu à nouveau coupable d'avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017.
Brutalisations en plein Paris
Présent, en qualité d'observateur, dans le dispositif des forces de l'ordre lors d'une manifestation à Paris le 1er mai 2018, Alexandre Benalla, alors inconnu du grand public, avait été filmé en train de brutaliser des personnes en plein cœur du Quartier latin.
L'affaire, mise au jour par le journal Le Monde, avait déclenché un séisme politique dont les répliques avaient secoué pendant de longs mois le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, de révélations de presse en commissions parlementaires.
Depuis l'origine, Alexandre Benalla soutient qu'il avait voulu, par «réflexe citoyen», «interpeller» des «agresseurs» de policiers, lors d'une manifestation émaillée d'incidents. La cour d'appel de Paris a estimé au contraire, comme le tribunal correctionnel en première instance, qu'il s'était bien rendu coupable de violences en réunion et d'usurpation de la fonction de policier.
Il vit en Suisse
Elle a ainsi confirmé la peine de prison infligée en première instance en novembre 2021, ainsi que l'amende de 500 euros et les interdictions de porter une arme pendant 10 ans et d'exercer une fonction publique pendant 5 ans.
Alexandre Benalla, qui vit aujourd'hui en Suisse et travaille dans le privé, n'a pas fait de déclaration en sortant de la salle d'audience.
(ATS/AFP)