«Les bases légales seront créées pour permettre le fonctionnement des centrales nucléaires Isar 2, Neckarwestheim 2 et Emsland au-delà du 31 décembre 2022 et jusqu'au 15 avril 2023», précise une lettre du chancelier au gouvernement que l'AFP a pu consulter.
Le gouvernement n'avait auparavant annoncé que le maintien de deux des trois centrales au-delà de fin 2022. La première économie européenne s'efforce de réduire sa dépendance aux importations énergétiques russes à la suite de la guerre en Ukraine.
Sur la pénurie d'énergie
Frictions au sein du gouvernement
Le sort de la centrale d'Emsland, dans le nord de l'Allemagne, avait suscité des frictions au sein du gouvernement de coalition d'Olaf Scholz, entre Verts anti-nucléaires et FDP libéral notamment. Mais le chancelier a finalement tranché, sans qu'un consensus n'ait été atteint.
L'Allemagne avait initialement pour objectif de sortir du nucléaire avant fin 2022, mais la guerre en Ukraine a bouleversé ses plans. Le gouvernement allemand a par ailleurs également décidé de prolonger l'activité de plusieurs centrales au charbon jusqu'au printemps 2024, même s'il s'est fixé comme objectif d'abandonner cette énergie en 2030.
Dans un récent entretien à la télévision allemande, la militante suédoise Greta Thunberg avait estimé préférable de continuer à utiliser les centrales nucléaires actuellement en activité en Allemagne plutôt que de se tourner vers le charbon.
(ATS)