Extrême droite aux USA
Chef des «Proud Boys» condamné à de la prison

Le chef des «Proud Boys», une milice américaine d'extrême droite, a été condamné lundi à cinq mois de prison pour la destruction d'une banderole «Black Lives Matter». Les faits remontent aux manifestations de soutien à l'ex-président américain Donald Trump.
Publié: 24.08.2021 à 06:45 heures
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Dernière mise à jour: 24.08.2021 à 06:46 heures
Enrique Tarrio lors d'une mobilisation des «Proud Boys» le 12 décembre 2020 à Washington. Le groupe compterait plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de membres en Amérique du Nord.
Photo: DUKAS

Figure clé du mouvement d’extrême droite des «Proud Boys» ayant joué un rôle central dans l’attaque du 6 janvier contre le Capitole à Washington, Henry «Enrique» Tarrio, 37 ans, a été condamné lundi à cinq mois de prison. Il avait été arrêté deux jours avant l'attaque pour avoir arraché cette banderole de la façade d’une église de la capitale américaine et l’avoir brûlée, selon le ministère de la justice.

Récidiviste

Enrique Tarrio a organisé plusieurs manifestations de soutien à l’ex-président Donald Trump et des contre-manifestations aux défilés contre les violences policières du mouvement Black Lives Matter.

Lors d’une manifestation précédente qui avait dégénéré, le 12 décembre, l’homme avait déjà été inculpé par un tribunal de Washington de destruction de biens de l’Église méthodiste Asbury United, une église dont les fidèles sont principalement afro-américains. L’inculpation était fondée sur une photographie postée sur les réseaux sociaux, sur laquelle il posait avec la banderole et un briquet dans la main. Il est également accusé d’avoir été en possession de deux chargeurs d’arme à feu haute capacité illégaux lors de son arrestation, a précisé la police.

En juillet, il avait plaidé coupable des deux accusations. Il a été condamné à 155 jours de prison et une amende de 1000 dollars et devra rembourser 347 dollars à l’église pour la banderole brûlée.

(ATS)

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