Trump désigne Scott Bessent au poste de secrétaire au Trésor
Cité parmi les favoris au poste de secrétaire au Trésor, Scott Bessent, qui est un proche de longue date de la famille Trump, va jouer un rôle essentiel dans la mise en oeuvre du programme économique du président élu des Etats-Unis mais aussi dans la maîtrise de la dette publique.
Source: ATS
Après le retrait de Matt Gaetz, Trump nomme Pam Bondi comme ministre de la Justice
«J'ai l'honneur d'annoncer que l'ex-procureure générale de Floride, Pam Bondi, sera notre prochaine ministre de la Justice», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, quelques heures après le retrait du controversé Matt Gaetz. «Depuis trop longtemps, le ministère de la Justice est instrumentalisé contre moi et d'autres républicains. Plus maintenant», a-t-il ajouté.
Après avoir quitté ses fonctions de procureure générale de Floride en 2019, Pam Bondi a fait partie de l'équipe d'avocats de Donald Trump lors de son procès en destitution au Sénat.
Il était accusé d'avoir tenté de faire pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky - lors d'une conversation téléphonique passée à la postérité - pour que Kiev enquête sur le fils de Joe Biden, son rival pour la présidentielle de 2020, en échange d'une aide militaire cruciale.
Pam Bondi a ensuite rejoint l'équipe d'avocats qui a mené sa vaine contestation judiciaire de l'élection de Joe Biden.
Source: ATS
L'ex-patronne du catch américain deviendra ministre de l'Education
Donald Trump a nommé mardi l'ancienne patronne de la fédération de catch WWE, Linda McMahon, ministre de l'Education, une institution fédérale que le président élu a promis de mettre à mal, sur fond de fortes divisions aux Etats-Unis entre progressistes et conservateurs.
«En tant que ministre de l'Education, Linda se battra sans relâche» pour offrir plus de liberté d'enseignement à chaque Etat américain et «donner aux parents les moyens de prendre les meilleures décisions en matière d'éducation pour leur famille», a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
"Nous allons RENDRE L'EDUCATION AUX ETATS et Linda sera le fer de lance de cet effort", a promis Donald Trump. Le sujet de l'éducation divise particulièrement les Etats américains entre ceux dirigés par les démocrates et ceux tenus par les plus conservateurs, ces derniers s'opposant farouchement aux questions liées aux droits des femmes, des minorités ou encore des communautés LGBT+.
Femme d'affaires de 76 ans, Linda McMahon avait été entre 2017 et 2019 ministre chargée des petites entreprises lors du premier mandat du républicain. N'hésitant pas à parler de Donald Trump comme d'"un ami", Linda McMahon est une donatrice importante du Parti républicain, apportant dès 2016 un soutien financier à la candidature de Donald Trump, d'abord pour sa primaire puis dans la course à la Maison Blanche.
Trump nomme "Dr.Oz", chirurgien star des plateaux télé, à un poste clé à la santé
Donald Trump a annoncé mardi nommer Mehmet Oz, un ancien chirurgien star des plateaux télé, pour piloter l'énorme programme public d'assurance maladie américaine. «Les Etats-Unis sont plongés dans une crise de la santé publique et il n'y a pas de médecin plus qualifié que le Dr. Oz pour rendre sa santé à l'Amérique», a affirmé le président élu dans un communiqué.
«Il réduira également le gaspillage et la fraude au sein de l'agence gouvernementale la plus coûteuse de notre pays», a promis Donald Trump. Ce chirurgien de 64 ans est connu pour être une star du petit écran, qui a échoué à se lancer en politique.
Adoubé dans les années 2000 par la papesse de la télévision américaine Oprah Winfrey, qui l'avait invité comme expert sur son plateau, il a eu sa propre émission durant plus de dix ans, le «Dr. Oz Show», qui a fait de lui une célébrité. Ce fils d'immigrés turcs a même son étoile sur le célèbre "Walk of Fame" à Hollywood.
Mais ses recommandations santé, parfois ponctuées de qualificatifs comme «magique» ou «miracle», lui ont valu les critiques de confrères, et il a aussi été accusé d'avoir promu des traitements ou des compléments alimentaires inefficaces ou potentiellement dangereux, notamment sur le Covid.
Source: AFP
Trump nomme une ancienne star de la télé-réalité aux Transports
Donald Trump a annoncé lundi son choix pour le poste de ministre des Transports: Sean Duffy, ancien élu du Congrès de 53 ans et partisan de la responsabilité fiscale, obtiendra un vaste portefeuille fédéral de dépenses pour les infrastructures et de réglementations.
«Pendant son mandat au Congrès, Sean était une voix respectée chez les républicains, prônant la responsabilité fiscale et la croissance économique», indique le président élu dans un communiqué.Donald Trump précise que son ministre «rétablira la sécurité dans nos ciels en mettant fin aux programmes pour la diversité chez les pilotes et les contrôleurs aériens».
«Il donnera la priorité à l'excellence, à la compétence, à la compétitivité et à la beauté lors de la reconstruction des autoroutes, des tunnels, des ponts et des aéroports américains», ajoute le dirigeant. Le communiqué mentionne enfin qu'il est le père de «neuf enfants» et sait donc «à quel point il est important pour les familles de voyager en sécurité».
Sean Duffy, tout comme Pete Hegseth, choisi par Trump comme ministre de la Défense, a fait carrière dans la télévision. Ancienne star de la télé-réalité avant son élection à la Chambre des représentants en 2010 pour le Wisconsin, il anime une émission sur Fox Business.
Donald Trump nomme «un guerrier de la liberté d’expression» à la tête du régulateur des télécoms
C'est un «guerrier de la Liberté d'Expression», a affirmé Donald Trump dans le communiqué annonçant une nouvelle nomination: celle de Brendan Carr, à la tête du régulateur des télécoms.
Brendan Carr a réagi sur X dimanche soir: «nous devons démanteler le cartel de la censure», imposé selon lui par les géants de la tech que sont Facebook, Google, Apple ou encore Microsoft, «et restaurer le droit à la liberté d'expression des Américains».
Ce dernier travaille à la Federal Communications Commission depuis 2012, et en est l'un des commissaires depuis 2017, nommé à ce poste par Donald Trump au cours de son premier mandat. Il avait, auparavant, travaillé comme avocat spécialisé notamment dans les questions de réglementation.
«Il mettra fin à l'assaut réglementaire qui a paralysé les créateurs d'emplois et les innovateurs américains, et veillera à ce que la FCC réponde aux attentes des régions rurales de l'Amérique», a encore assuré Donald Trump.
Il a le soutien d'Elon Musk
Brendan Carr bénéficiait également du soutien d'Elon Musk, que Donald Trump a nommé à la tête d'une commission pour l'«efficacité gouvernementale». Il s'était en effet opposé à une décision de la FCC de retirer une importante subvention à Starlink, l'une des entreprises de Musk, rappelle le New York Times.
«A mon avis, il ne s'agit de rien d'autre que d'une mesure de rétorsion réglementaire contre une des principales cibles de la gauche: Musk», avait-il écrit dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal le 14 octobre.
Brendan Carr est également l'auteur du chapitre sur les télécoms du «projet 2025», un document de près de 900 pages élaboré par le cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, et feuille de route pour la refonte de l'Etat fédéral sous Donald Trump.
«La FCC doit changer de cap» et «atteindre quatre objectifs principaux: reprendre le contrôle des Big Tech, promouvoir la sécurité nationale, libérer la prospérité économique et garantir la responsabilité et la bonne gouvernance de la FCC», y écrit-il.
Source: ATS
Trump nomme un magnat de la fracturation hydraulique à l'Energie
Le président élu a annoncé samedi la nomination au poste de secrétaire à l'Energie de Chris Wright, magnat de la fracturation hydraulique, qui devra «réduire les formalités administratives», pour stimuler les investissements dans les combustibles fossiles.
«En tant que secrétaire à l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les formalités administratives et inaugurant un nouvel 'âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale'», a déclaré Donald Trump dans un communiqué. M.Wright est PDG de l'entreprise Liberty Energy.
Trump nomme ses propres avocats aux postes clefs du ministère de la Justice
Pour seconder le controversé Matt Gaetz désigné ministre de la Justice, le 45e et bientôt 47e président des Etats-Unis Donald Trump a nommé trois de ses avocats chevronnés qui le défendent dans ses affaires pénales.
Le président élu a ainsi promu trois de ses avocats personnels – Todd Blanche, Emil Bove et John Sauer – comme numéros deux, trois et quatre du ministère de la Justice, le puissant appareil judiciaire fédéral qui chapeaute des procureurs dans tout le pays.
MM. Blanche et Bove sont connus pour avoir défendu Donald Trump dans le procès pénal sur des paiements dissimulés à une ex-actrice de films X, Stormy Daniels, qui a débouché sur sa condamnation historique, le 30 mai par la justice locale de l'Etat de New York. Du jamais-vu pour un ex-président américain.
Todd Blanche, qui le conseille aussi dans deux autres affaires fédérales, a été nommé jeudi ministre adjoint de la Justice. Son confrère Emil Bove, qui avait aussi représenté le milliardaire républicain à New York, et dans des instructions à l'échelon fédéral, devrait être le numéro 3 dans l'ordre protocolaire. Il sera surtout le numéro 2 par intérim, pendant que Todd Blanche passera devant le Sénat.
Enfin, John Sauer, qui avait plaidé avec succès l'immunité présidentielle devant la Cour suprême, hérite du 4e poste le plus important à la Justice. Comme «Solicitor General», ou «avocat général», il devrait représenter l'exécutif américain devant les neuf juges qui composent la haute cour.
Les trois hommes sont des juristes chevronnés qui ont pignon sur rue.
Source: AFP
Le monde face à des «changements politiques importants», prévient Biden
Le président américain sortant Joe Biden a mis en garde vendredi contre une ère de «changements importants» alors qu'il tient sa dernière réunion avec des alliés-clefs lors d'un sommet Asie-Pacifique qui se déroule dans l'ombre du retour au pouvoir de Donald Trump.
«Nous avons maintenant atteint un moment de changement politique important», a déclaré Joe Biden en rencontrant à Lima les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud, ajoutant toutefois que leur alliance tripartite était «construite pour durer».
M. Biden a déclaré qu'il s'agissait probablement de sa dernière réunion avec le groupe trilatéral qu'il met en avant comme étant un contrepoids à la montée en puissance de la Chine. Le président américain doit rencontrer le dirigeant chinois Xi Jinping samedi en marge du sommet de l'Apec.
Le programme de «l'Amérique d'abord» de M. Trump menace de perturber les alliances américaines, comme ce fut le cas lors de son premier mandat.
Source: AFP
Les organisateurs des JO 2028 ne sont pas inquiets de l'élection de Trump
L'élection de Donald Trump n'aura pas d'impact sur la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles en 2028, ont assuré les organisateurs jeudi, estimant que «les Jeux ne sont pas politiques».
«Les Jeux olympiques ne sont pas politiques (...) Ce sont les Jeux de l'Amérique qui ont lieu à Los Angeles. Ils se placent au-dessus de la politique dans tous leurs aspects», a déclaré le président de LA28 Casey Wasserman lors d'une conférence de presse tenue jeudi après-midi sur le campus de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), où sera installé le Village olympique et paralympique en 2028.
«Nous travaillons là-dessus depuis dix ans (depuis le début du processus de candidature, avant l'attribution en 2017, ndlr), nous avons connu trois présidents et ce sera la quatrième administration. Trump était président quand nous avons obtenu les Jeux et il avait signé les documents qui engagent l'Etat fédéral sur la sécurité et le transport», a ajouté M. Wasserman.
La conférence de presse a conclu trois jours de réunions et de visites des installations entre le Comité international olympique (CIO), le Comité d'organisation de LA28 et celui des Jeux de Paris tenus cet été dans la capitale française. «Nous avons été en contact avec l'équipe de transition», a précisé à l'AFP Reynold Hoover, directeur exécutif des Jeux de Los Angeles.
Source: AFP