Alors qu'il espérait tenir à nouveau le premier rôle de la convention, l'actuel locataire de la Maison Blanche sera seulement le «premier acte» du rendez-vous de Chicago (Illinois), un mois après la convention nationale républicaine à Milwaukee (Wisconsin) où Donald Trump a été officiellement désigné candidat du parti pour le scrutin du 5 novembre.
Joe Biden devrait lors de son discours mettre en exergue les réussites de son mandat – croissance économique et renforcement des alliances de Washington sur la scène internationale – et plaider pour que Kamala Harris prenne sa succession à la présidence américaine.
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On ne sait pas dans l'immédiat si Kamala Harris apparaîtra lundi sur l'estrade au côté de Joe Biden alors que son équipe de campagne continuait de s'interroger sur la pertinence et la manière d'utiliser le président pour convaincre les électeurs.
Il est toutefois prévu que Joe Biden organise d'ici l'élection des événements de collecte de fonds au profit de Kamala Harris, qui était initialement à nouveau sa colistière sur le «ticket» présidentiel démocrate.
La candidate démocrate à l'élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton, devrait prendre la parole lundi soir avant Joe Biden et recevoir un hommage de ses pairs démocrates.
Un large public attendu
Les anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton s'exprimeront respectivement mardi et mercredi lors de la convention, avant le discours de clôture que prononcera jeudi soir Kamala Harris pour accepter formellement l'investiture du parti.
Au moins 50'000 personnes – délégués, bénévoles, partisans – sont attendues à Chicago, troisième ville d'Amérique. Le tout avec un dispositif de sécurité très lourd, mobilisant pas moins de 2500 policiers locaux, alors que la tentative d'assassinat de Donald Trump reste dans tous les esprits.
Des collectifs de soutien aux Palestiniens ont prévu de grandes manifestations pour chercher à placer la guerre à Gaza au coeur des débats. Plusieurs centaines d'entre eux ont déjà défilé dimanche dans une atmosphère plutôt bon enfant, pour protester contre «le génocide à Gaza», a expliqué l'un des organisateurs.