Barack Obama va se rendre dans plus Etats-clés en soutien à Kamala Harris qui fait campagne. Le premier président afro-américain de l'histoire des Etats-Unis effectuera son premier déplacement jeudi à Pittsburgh, bastion industriel de la Pennsylvanie, selon un responsable de la campagne de Kamala Harris. Cet Etat du nord-est est généralement considéré comme le plus important des Etats-clés et pourrait bien décider le 5 novembre du nom du prochain locataire de la Maison Blanche.
A 63 ans, Barack Obama demeure une voix des plus influentes au sein de l'électorat démocrate et a déjà permis de lever plus de 76 millions de dollars de fonds de campagne cette année, même s'il n'avait pour le moment pas participé à des événements sur le terrain. «Le président Obama estime que les enjeux de cette élection ne pourraient pas être plus importants, et c'est pourquoi il fait tout ce qu'il peut pour aider à élire la vice-présidente Harris», a déclaré Eric Schultz, conseiller de l'ancien président, dans un communiqué.
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«Yes she can»
Barack Obama avait publiquement apporté son soutien à Kamala Harris peu après l'annonce par Joe Biden en juillet du retrait de sa candidature. Il pourrait bien jouer un rôle crucial pour motiver certains à aller voter – particulièrement au sein des électorats jeune et afro-américain – alors que le scrutin s'annonce des plus indécis.
Selon l'équipe de campagne de Kamala Harris, l'ex-président sera sur le terrain dans les Etats-clés jusqu'au jour même de l'élection. En août Barack Obama avait donné, comme son épouse Michelle, un discours qui avait enflammé le public de la convention du Parti démocrate à Chicago. L'ancien président avait décrit Kamala Harris – la première femme et première personne noire et d'origine asiatique à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis – comme l'héritière politique de son propre parcours.
Il avait notamment fait scander la foule «Yes she can», une reprise de son propre slogan «Yes he can» («Oui il peut») qui avait marqué sa campagne victorieuse en 2008. Mais Barack Obama avait mis en garde que l'élection de 2024 serait «serrée» dans un pays «divisé».