«La plus grande incertitude est ce que les responsables politiques vont faire», a affirmé Michelle Bachelet au début d'un mois de travaux du Conseil des droits de l'homme. La combinaison entre pollution, changement climatique et crise de la biodiversité étend «les conflits, les tensions et les inégalités structurelles», a-t-elle insisté.
Les effets sont observés sur les droits à la nourriture, l'eau, l'éducation, le logement, la santé et le développement. Rien que la pollution est responsable d'un décès prématuré sur six dans le monde, a affirmé Mme Bachelet.
Les Etats doivent tenter d'avancer face à ces défis, mi-octobre à la COP15 sur la biodiversité de Kunming, en Chine, puis dès fin octobre à la COP26 sur le climat à Glasgow. Au Conseil, la Suisse et d'autres pays portent un projet de résolution pour la reconnaissance d'un droit à un environnement «sûr, sain et durable». Celui-ci sera discuté dans un mois par les membres de l'instance onusienne.
(ATS)