Des fragments du code source de Twitter ont été publiés sur la plateforme de développement GitHub, a indiqué cette dernière dimanche à l'AFP. A la demande du réseau social, GitHub a retiré ces fichiers de son site.
Mais le fait qu'ils y aient été exposés, même brièvement, pourrait permettre à des pirates d'identifier des failles dans le logiciel d'origine de Twitter.
Sur Twitter
Le patron de la plateforme Elon Musk estime que Twitter vaut actuellement 20 milliards de dollars, contre 44 il y a cinq mois au moment de l'acquisition du réseau social par l'entrepreneur, selon un document interne consulté par plusieurs médias américains.
Twitter se joue des demandes de journalistes
La lettre interne aux employés concernait l'intéressement au sein du groupe de San Francisco et l'attribution d'actions de X Holdings, société qui chapeaute Twitter depuis son rachat, à la fin octobre.
Le programme d'octroi de parts évalue la plateforme à 20 milliards de dollars, soit proche de la capitalisation de Snap (18,2 milliards), maison mère de Snapchat, ou du réseau social et site créatif Pinterest (18,7), tous deux cotés.
Sollicité par l'AFP via l'adresse électronique dédiée à la presse, Twitter a généré une réponse automatique contenant uniquement un émoji en forme de tas d'excréments.
L'entreprise remonte la pente
Dans le document interne, Elon Musk justifie la brutale contraction de la valorisation par les difficultés financières connues par le groupe, un temps au bord du dépôt de bilan, selon lui. «Twitter était parti pour perdre 3 milliards de dollars par an», a écrit Elon Musk dans un message posté samedi sur la plateforme.
Ce chiffre s'explique, selon lui, par une perte de chiffre d'affaires de 1,5 milliard de dollars et des échéances de dette d'un montant équivalent. «Mais maintenant que les annonceurs reviennent, il semble que nous allons arriver à l'équilibre au deuxième trimestre» 2023, a indiqué le directeur général et actionnaire majoritaire de Twitter.
Depuis sa prise de contrôle, Elon Musk a fait passer les effectifs du groupe de 7500 à moins de 2000 employés en recourant à des vagues de licenciements successives.
(ATS)