C'est le drame qui tient l'Allemagne en haleine. Le petit Arian, 6 ans, est parti de chez lui, et n'est pas revenu Aujourd'hui, lundi 6 mai, cela fait deux semaines que le garçon a disparu de la maison de ses parents à Bremervörde. Pendant un certain temps, plus de 1000 secouristes s'étaient lancés à sa recherche. Chiens, chevaux, hélicoptères, drones, caméras thermiques, bateaux et plongeurs ont été utilisés, mais sans succès. Depuis la fin du mois d'avril, les recherches ne sont donc plus effectuées que «de manière occasionnelle», par exemple lorsque de nouveaux indices sont découverts. Deux théories sont désormais au premier plan pour expliquer ce qui est arrivé au garçon autiste.
Théorie 1: Arian est tombé à l'eau
Selon le média «Merkur», le fait que le garçon n'ait pas pu être localisé par des caméras thermiques plaide en faveur de cette possibilité. A cela s'ajoutent des traces de pas découvertes par les forces d'intervention dans la rivière Oste toute proche. De plus, ses parents ont déclaré qu'Arian aimait l'eau. Mais il ne sait pas nager. S'il est tombé dans la rivière, il est fort probable que le courant l'ait «rapidement emporté hors de la zone de recherche», comme le dit le criminologue Axel Petermann à «Bild». Des traces de pas ont également été trouvées près d'une mare, à la suite de quoi des chiens ont suivi une piste. Des plongeurs de la police ont fouillé le plan d'eau.
Théorie 2: Le crime
Bien que peu d'éléments plaident en faveur de cette théorie, les enquêteurs en mission vont examiner l'environnement d'Arian et, si ce n'est pas déjà fait, rechercher des traces dans la maison des parents et dans la voiture. «Lorsqu'un enfant disparaît, il faut toujours partir du principe qu'il est en grand danger. La sonnette d'alarme retentit toujours», explique Axel Petermann. En attendant, on ne peut rien exclure. Un enlèvement est également envisageable.
Entre-temps, la famille a lancé un appel à la population. Elle demande que toute personne qui n'est pas spécialiste ne cherche pas le garçon elle-même. Comme il est autiste, il ne peut pas s'exprimer et ne réagit pas lorsqu'on lui parle – il ne peut pas non plus appeler à l'aide. Selon un proche de la famille, chercher par soi-même pourrait effrayer davantage l'enfant de six ans.