«Le décès de ma mère bien-aimée, Sa Majesté la reine, est un moment de très grande tristesse pour moi et tous les membres de ma famille, a déclaré Charles III dans son premier communiqué comme souverain. Nous pleurons profondément la disparition d'une souveraine chérie et d'une mère bien aimée. Je sais que sa perte sera profondément ressentie dans tout le pays, les royaumes et le Commonwealth, ainsi que par d'innombrables personnes dans le monde entier.»
Sur le perron du 10, Downing Street, la Première ministre britannique, Liz Truss, a rendu hommage à une souveraine «aimée et admirée dans le monde entier». «La mort de Sa Majesté constitue un choc énorme pour la nation et le monde», a-t-elle souligné, appelant les Britanniques à «s'unir pour soutenir» le nouveau roi.
Hommages à l'international, de Paris à Washington
«Sa Majesté la reine Elizabeth II a incarné la continuité et l'unité de la nation britannique plus de 70 ans durant. Je garde le souvenir d'une amie de la France, une reine de coeur qui a marqué à jamais son pays et son siècle», a réagi le chef de l'Elysée, qui a tweeté en anglais et en français, après avoir posté une photo de la reine, décédée à 96 ans dans son château écossais de Balmoral.
Le président américain, Joe Biden, a salué jeudi en Elizabeth II «une femme d'Etat d'une dignité et d'une constance incomparables», estimant dans un communiqué que la reine défunte était «plus qu'une monarque. Elle incarnait une époque.» Elizabeth II «a contribué à rendre 'spéciale'» la relation entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, a encore écrit le chef de la Maison Blanche dans un communiqué. Il s'est dit «impatient de poursuivre une étroite relation d'amitié avec le roi et la reine consort».
Symbole de la réconciliation avec l'Allemagne
La reine d'Angleterre a symbolisé «la réconciliation» avec l'Allemagne, contribuant à «panser les plaies» de la Deuxième guerre mondiale, a salué le chef de l'Etat allemand Frank-Walter Steinmeier. Dans un message distinct, le chancelier, Olaf Scholz, a salué «son engagement en faveur de la réconciliation germano-britannique».
Le président irlandais, Michael D. Higgins, a exprimé ses condoléances, saluant «une amie remarquable de l'Irlande», a indiqué la présidence dans un communiqué.
Une «figure exceptionnelle»
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a relevé «la grâce, la dignité et le dévouement» d'Elizabeth II, qui a été une «présence rassurante pendant des décennies de changements de grande ampleur, dont la décolonisation en Afrique et en Asie», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'est dit de son côté «profondément attristé» par la mort de la reine Elizabeth II, exemple de «leadership et d'engagement public désintéressé».
Le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, a rendu hommage à Elizabeth II, qu'il a saluée comme une «dirigeante unique» et une «figure exceptionnelle» qui «symbolisait la dévotion et l'amour pour sa patrie».
(ATS)