L'alliance risque de faire frissonner les non-initiés. Google a conclu un accord avec Kairos Power pour alimenter ses centres de données en intelligence artificielle (IA) grâce à des petits réacteurs nucléaires, rapporte la chaîne britannique BBC.
Le premier réacteur devrait être opérationnel cette décennie, avec d'autres prévus d'ici 2035. Cet accord vise à accélérer l’adoption de technologies nucléaires avancées, l'une des pistes pour décarboner les réseaux électriques.
Le projet répond également aux besoins croissants d’énergie des centres de données, essentiels pour l'IA. En effet, la masse de serveurs doit être alimentée en électricité.
Réduire le carbone, mais à quel prix?
Cependant, ces projets doivent encore être approuvés par la Commission de régulation nucléaire américaine. Kairos Power, une start-up étasunienne spécialisée dans les réacteurs utilisant des sels fondus comme réfrigérant, a déjà commencé la construction d'un réacteur de démonstration dans le Tennessee.
Le secteur technologique, qui cherche à réduire ses émissions de carbone tout en augmentant sa consommation d’énergie, se tourne de plus en plus vers le nucléaire. Malgré ses avantages environnementaux, le nucléaire suscite des inquiétudes en raison des risques et des déchets radioactifs.