«Nous nous coordonnons avec nos alliés et partenaires pour cette annonce», a déclaré lundi un porte-parole de la Maison-Blanche.
Lundi, après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de régions séparatistes en Ukraine et l’annonce de l’envoi de forces russes de «maintien de la paix» dans ces territoires, le président américain Joe Biden a publié, en riposte, un décret qui interdit tout nouvel investissement, échange ou financement par des personnes américaines à destination, en provenance ou dans les régions séparatistes prorusses de Donetsk et Lougansk.
Il a informé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de ces mesures, réaffirmant «l’engagement des Etats-Unis» au respect de «l’intégrité territoriale de l’Ukraine», selon la Maison-Blanche. Mais un haut responsable de l’administration américaine a semblé semer le doute sur la fermeté des Etats-Unis, lorsque les troupes russes pénètreront dans ces territoires, comme Vladimir Poutine leur en a donné l’ordre.
Déjà dans le Donbass
«Nous allons observer de très près ce qu’ils font dans les heures et les jours qui viennent. Et notre réponse correspondra à leurs actions», a-t-il dit. Il a rappelé que des forces russes opèrent secrètement dans le Donbass depuis huit ans.
«Des forces russes qui entreraient dans le Donbass, ce ne serait pas nouveau», a-t-il ajouté, sans mentionner le fait que des forces russes franchiraient une frontière internationalement reconnue pour se rendre dans cette région séparatiste.
Washington poursuivra ses efforts diplomatiques «tant que les chars russes ne seront pas en mouvement», a précisé ce haut responsable ayant requis l’anonymat.
L’Union européenne a en parallèle fait savoir qu’elle allait sanctionner «ceux qui sont impliqués» dans la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance de ces territoires ukrainiens. Le premier ministre britannique Boris Johnson a lui aussi promis des sanctions «importantes».
(ATS)