C'était la grande nouveauté de la semaine à Europapark: un bracelet pour identifier le statut Covid des visiteurs. Blanc pour les vaccinés, de couleur pour les non-vaccinés. «Ils doivent nous permettre de vérifier que les utilisateurs du parc respectent la règle des 3G», expliquait en début de semaine un porte-parole. Entendez «Genesen, geimpft oder getestet»: guéri(e), vacciné(e) ou testé(e).
Dès son intronisation, cette mesure a provoqué un flot de commentaires courroucés sur les réseaux sociaux. Beaucoup relevaient qu'il s'agissait d'une forte intrusion dans la sphère privée, puisque le statut vaccinal de tous les visiteurs du parc était affiché au grand jour. «Le but n'est pas de clouer les gens au pilori, mais de faciliter les contrôles», se défendait le parc d'attractions qui compte près de 6 millions de visiteurs par an.
La mesure n'a pas fait long feu: dès mercredi, Europapark a rétropédalé et renoncé aux bracelets de la controverse. «Cela fait partie de la crise. Parfois, quelque chose ne fonctionne pas et il faut vite revenir en arrière. C'est ce que nous avons fait», a expliqué dans «Bild» la porte-parole.
Même s'il a renoncé aux bracelets, le parc situé à Rust, en Allemagne voisine, a tout de même intronisé une politique sanitaire relativement rigide à compter du 16 août.