Après un rachat à 44 milliards
Donald Trump pourrait-il revenir sur Twitter grâce à Elon Musk?

L’ancien président nie vouloir retourner sur Twitter, préférant se concentrer sur son propre réseau social. Celui-ci fait toutefois un flop retentissant. Elon Musk pourrait-il convaincre Donald Trump de revenir «gazouiller»?
Publié: 26.04.2022 à 11:12 heures
|
Dernière mise à jour: 26.04.2022 à 11:14 heures
Donald Trump a exclu un retour sur la plateforme désormais détenue par Elon Musk. Mais il ne faut jamais dire jamais...
Photo: AFP
16 - Jocelyn Daloz - Journaliste Blick.jpeg
Jocelyn Daloz

Elon Musk est parvenu à ses fins: il a racheté Twitter, pour la somme modique de 44 milliards de dollars. Et naturellement, une question est sur toutes les lèvres: est-ce que Donald Trump va revenir sur le réseau qui l'avait banni après l'émeute du 6 janvier 2021 au Capitole?

Pas à en croire l'ancien président, qui a déclaré sur Fox News vouloir se concentrer sur son propre réseau social, Truth Social, qu'il a créé pour pallier à son expulsion du réseau social à l'oiseau bleu. Oui, mais voilà: Truth Social est un flop. Et comme le rappelle «Le Temps», Donald Trump peut changer d'avis quand cela sert ses intérêts. Et cela pourrait être le cas, à l'heure des élections de mi-mandat et alors qu'il n'exclut pas de se présenter pour la présidentielle de 2024. Le magnat de l'immobilier new-yorkais est également persona non grata sur Facebook, YouTube, Instagram et Snapchat. Retrouver son audience, 240 caractères à la fois, ne serait sans doute pas pour lui déplaire.

Sans compter que cela pourrait convenir à Elon Musk. En bon libertarien, l'homme d'affaires a fondé sa volonté de rachat de Twitter sur son opposition à toute forme de censure. S'il se déclare modéré et ne pas vouloir s'immiscer en politique, il a fort à parier qu'il ne poursuivra pas la politique de modération de Twitter avec la même sévérité, qu'il a souvent critiquée par le passé.

L'incertitude demeure toutefois. Un revirement signifierait pour Donald Trump d'avouer l'échec de son réseau social et l'effondrement de sa lutte contre la «tyrannie de la Big Tech».

Découvrez nos contenus sponsorisés
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la