Après Norman Thavaud
Un autre youtubeur français accusé de viol et de corruption de mineurs

Victor Bonnefoy, youtubeur français derrière la chaîne Inthepanda, a été accusé par plusieurs victimes présumées d'agression sexuelle, de viol et de corruption de mineurs. Le média français Numerama s'est entretenu avec une vingtaine de témoins et de victimes.
Publié: 22.12.2022 à 16:59 heures
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Dernière mise à jour: 22.12.2022 à 17:08 heures
Sur YouTube, la chaîne Inthepanda vante plus de 300'000 abonnés. Victor Bonnefoy, son créateur, est aujourd'hui accusé de plusieurs délits.
Photo: Youtube/Inthepanda
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Camille BertholetResponsable des Nouvelles Audiences

Quelques jours seulement après le coup de tonnerre qui a frappé le monde des youtubeurs français avec la mise en garde à vue de Norman Thavaud, c'est au tour d'un autre créateur de vidéos d'être accusé d'agression sexuelle, de viol et de corruption de mineurs. Victor Bonnefoy, qui tient la chaîne Inthepanda à plus de 300'000 abonnés, a été accusé par une vingtaine de témoins et de victimes présumées, selon une enquête du média français Numerama.

Depuis le début du hashtag #BalancetonYoutubeur, il y a deux ans, des accusations d'agression visant Inthepanda étaient publiées régulièrement sur les réseaux sociaux. Ce n'est qu'au début du mois de novembre 2022 que des répercussions concrètes ont mis le feu aux poudres: l'équipe de chroniqueurs du podcast Pardon le Cinéma, créé par Victor Bonnefoy, a publié une lettre ouverte s'excusant auprès des victimes et a coupé les liens avec le youtubeur. Le cinéma du Club de l’Étoile, avec lequel il aurait dû organiser un festival, a également annulé et le média Sens Critique, pour qui il était chroniqueur, a mis un terme à leur collaboration.

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Dans les témoignages recueillis par nos confrères, plusieurs éléments sont récurrents: le youtubeur aurait utilisé son influence sur une audience très jeune, parfois mineure, pour obtenir des photos dénudées. Il aurait également envoyé des images à connotation sexuelle et, par ailleurs, d'autres faits rapportés par les victimes s'apparenteraient — selon la loi — à des agressions sexuelles et à des viols.

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Une affaire qui remonte aux débuts de YouTube

L'enquête de Numerama révèle que des victimes, certaines mineures au moment des faits, auraient subi ces agissements déplacés en 2014. Plusieurs d'entre elles auraient essayé d'en parler publiquement dès 2016 déjà, sans que cela ait de conséquence pour le vidéaste, qui avait alors continué à conclure des partenariats avec des marques et des festivals et à accroître sa notoriété. La dernière agression ne remonterait qu'à septembre 2022.

Contacté par le média français, le youtubeur spécialisé dans le cinéma, présumé innocent, a refusé de commenter ces allégations et réfute toutes les accusations.

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