«Les communautés qui luttent après des années de combats acharnés sont maintenant paralysées par le tremblement de terre», a affirmé Mirjana Spoljaric, la présidente du Comité international de la Croix-Rouge. Et d'appeler à répondre à la situation «désespérée» de la population. Plusieurs responsables onusiens ont également prévu de se rendre en Syrie. L'émissaire Geir Pedersen a affirmé dès jeudi matin qu'il allait s'envoler pour Damas.
De son côté, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus disait dans la soirée être «en route». Ce week-end, il sera suivi par le chef des affaires humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, attendu également en Turquie.
Jeudi, un premier convoi onusien avec une assistance pour environ 5000 personnes a pu franchir la seule voie ouverte entre la Turquie et la Syrie. Les Casques blancs syriens ont déploré une aide qui n'est pas adaptée aux défis du séisme dans le nord-ouest du pays.
(ATS)