Depuis le début de la guerre en Ukraine en février, l'organisation a pu rendre visite à des centaines de détenus. Mais ceux-ci sont beaucoup plus nombreux.
«Nos équipes sont prêtes depuis des mois», a ajouté Ewan Watson. Il relève l'«urgence» de l'appel lancé à nouveau vendredi. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a semblé récemment reprocher au CICR ce manque d'accès.
«Nous sommes inquiets»
«Nous avons besoin d'arrangements pratiques» avec les parties, a affirmé M. Watson, qui ajoute partager la «frustration» de ceux qui souhaiteraient davantage d'indication sur la situation des prisonniers de guerre. «Nous sommes inquiets», selon lui.
Et d'appeler à honorer les Conventions de Genève pour faciliter ces visites. Le CICR n'a notamment pas pu voir de détenus à Olevnika depuis des mois. Fin juillet, des dizaines de détenus ukrainiens étaient décédés dans un bombardement dans ce site contrôlé par les pro-Russes.
(ATS)