À une semaine des élections
Joe Biden traite les trumpistes d'«ordures», Kamala Harris prend ses distances

Kamala Harris se désolidarise des propos de Joe Biden qui a qualifié les partisans de Trump d'«ordures», provoquant un tollé à quelques jours de l'élection présidentielle américaine.
Publié: 30.10.2024 à 16:38 heures
Photo: imago/MediaPunch
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AFP Agence France-Presse

Kamala Harris a pris ses distances mercredi avec les propos de Joe Biden, qui a semblé qualifier la veille les partisans de Donald Trump d'"ordures», provoquant un tollé à moins d'une semaine de l'élection présidentielle américaine.

«Je suis en désaccord profond avec toute critique contre des gens fondée sur la personne pour laquelle ils votent», a déclaré à des journalistes la candidate démocrate à l'élection du 5 novembre. Joe Biden a «clarifié ses propos», a-t-elle toutefois fait valoir, avant d'ajouter: «En tant que présidente des États-Unis, je serai la présidente de tous les Américains.»

Joe Biden, largement mis à l'écart de la campagne de sa vice-présidente, a critiqué mardi les propos d'un humoriste qui avait assimilé, lors d'un meeting de Donald Trump, le territoire américain de Porto Rico à une «île flottante d'ordures».

«Les seules ordures que je vois flottant par ici, ce sont ses partisans», a déclaré le président américain dans une suite de phrases particulièrement confuses, prononcées lors d'un appel vidéo pour la campagne. «Sa diabolisation des Latinos est inadmissible.»

Joe Biden a plus tard écrit sur X, ex-Twitter, que le mot «ordure» dans ses propos désignait la «rhétorique haineuse» des partisans de Donald Trump à son meeting à l'égard de Porto Rico. «C'est tout ce que j'ai voulu dire», a-t-il insisté.

Mais les républicains n'ont pas perdu une minute pour attaquer le président démocrate, qui s'est retiré de la course à la Maison Blanche dans l'été au profit de Kamala Harris.

Informé des propos de Joe Biden sur scène en meeting électoral mardi, Donald Trump a rappelé ceux de l'ex-candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton, qui en 2016 avait traité la moitié des électeurs du républicain de «pitoyables». «Ordure, je pense que c'est pire, non?», a demandé l'ex-président. Avant d'ajouter: «S'il vous plait pardonnez-le, il ne sait pas ce qu'il dit».

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