«Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4%) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés», a indiqué dans un communiqué l'agence sanitaire. Elle précise que les personnes âgées d'au moins 75 ans constituent la classe d'âge la plus touchée.
L'Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle Aquitaine le plus touchées
Phénomène dont la fréquence est amplifiée par le réchauffement climatique, une canicule se définit par une période de chaleur prolongée sans interruption pendant plusieurs jours.
Les impacts sur la mortalité sont hétérogènes selon les départements du fait notamment de la durée (nombre de jours en canicule) et de l'intensité (températures) de l'épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée.
Durant la période, les régions où les excès départementaux sont les plus élevés sont Auvergne-Rhône-Alpes avec 169 décès en excès (+7,3%) et Nouvelle Aquitaine avec 120 décès en excès (+9,5%).
Bilan consolidé prévu pour l'automne
Aucun accident du travail mortel n'a été notifié par la Direction générale du travail à Santé publique France pour cet épisode, précise encore l'agence sanitaire.
Ces estimations sont encore préliminaires à plusieurs titres. Elles se basent, par exemple, sur des données de mortalité qui ne sont pas encore complètes. Surtout, elles n'évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Elles ne permettent, pour l'heure, que d'indiquer à quel point l'ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période.
A l'automne, Santé publique France publiera un bilan consolidé de l'impact sanitaire des différentes canicules et plus globalement de l'exposition de la population française hexagonale aux fortes chaleurs durant toute la période estivale 2023.
(AFP)