Les deux productions ont dominé la catégorie phare de la série dramatique, quand les super-héros Marvel de «Wandavision» menaient la danse pour la meilleure série limitée.
La dystopique «La Servante écarlate» (21 nominations) et la première saison de la comédie «Ted Lasso» (20 nominations) sont aussi en pôle position pour la 73e édition des Emmy Awards, l'équivalent des Oscars pour la télévision.
Les vainqueurs seront proclamés lors d'une cérémonie prévue en personne le 19 septembre à Los Angeles, avec «un public limité». Une certaine forme de retour à la normale: l'édition de l'an dernier avait été diffusée depuis un théâtre vide, les vainqueurs acceptant leurs récompenses depuis chez eux.
L'arrivée du Covid-19 a forcé les tournages à baisser le rideau et bouleversé les programmes de productions télé.
Et les 25'000 votants de l'Académie de la télévision ont eux aussi passé des mois coincés à la maison, passant au crible une sélection réduite de séries depuis leur canapé.
Dans sa catégorie, la série «The Crown», qui a fait réagir jusqu'au sein de la famille royale britannique, est donc opposée à «The Mandalorian», dont l'adorable «bébé Yoda» a dopé les abonnements à la plateforme Disney+, mais aussi «La Servante Ecarlate» ou la très populaire «Chronique des Bridgerton».
Les trois saisons précédentes de la série royale au succès planétaire avaient elles aussi été nommées pour la meilleure série dramatique, mais comme toutes les autres productions Netflix, «The Crown» n'a jamais gagné.
Elle pourrait aussi offrir des récompenses à ses acteurs principaux: Emma Corrin pour son interprétation de la princesse Diana, Josh O'Connor qui joue le Prince Charles, ou Olivia Colman en tant que reine Elizabeth II.
La catégorie de la meilleure série limitée - les productions qui ne comptent qu'une saison - sera sans aucun doute la plus disputée: au menu, un combat entre la saga des super-héros Marvel «Wandavision», une sitcom en noir et blanc accumulant les références kitch aux années 1950, «Le Jeu de la dame», «Mare of Easttown» ou encore l'acclamée «I May Destroy You».
(ATS)