Le sport et la parole au service de la santé mentale
Quand le Covid rend malade... dans la tête

La crise du coronavirus a de graves répercussions sur la santé mentale. De nombreux problèmes qui nous accompagnent dans notre vie quotidienne se sont encore accrus l’an dernier. Pourquoi? Que faire lorsque l’on remarque que les mauvaises pensées ne disparaissent plus?
Publié: 14.06.2021 à 07:43 heures
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Dernière mise à jour: 16.06.2021 à 16:39 heures
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Les longues journées passées sur le canapé à la maison sont devenues un fardeau pour beaucoup.
Photo: Shutterstock
Article rémunéré, présenté par Groupe Mutuel

La pandémie de coronavirus a poussé le monde tel que nous le connaissons dans ses limites. A grande échelle, puisque les Etats, les communautés, les grandes entreprises ont dû trouver de nouvelles façons de résoudre les problèmes, mais surtout à petite échelle, puisque personne n’était plus autorisé à rencontrer les membres de sa famille et l’on a pu finir par se sentir isolé, voué à travailler de son domicile.

Au cours des derniers mois, le Groupe Mutuel a interrogé plus de 1200 Suisses sur leur comportement sportif et leur santé pendant la pandémie. En conclusion, de nombreuses personnes ont eu moins d'activité physique que d'habitude.

Mais l’enquête a également montré l’importance de l’aspect mental. En effet, une grande partie de la population s’est également retrouvée dans une situation mentale plus difficile que d’habitude pendant la pandémie. Les plus touchés: les jeunes (40% dans la tranche d’âge 18-29 ans) et les femmes (38% des personnes interrogées).

Restez en mouvement

En faisant régulièrement de l’exercice, vous ne faites pas seulement quelque chose pour votre santé et votre corps, mais aussi pour votre esprit. Il ne s’agit toutefois pas toujours de sport de haut niveau. L’activité physique consciente dans la vie quotidienne est déjà très utile.

En faisant régulièrement de l’exercice, vous ne faites pas seulement quelque chose pour votre santé et votre corps, mais aussi pour votre esprit. Il ne s’agit toutefois pas toujours de sport de haut niveau. L’activité physique consciente dans la vie quotidienne est déjà très utile.

«Les demandes ont significativement augmenté»

Pour le psychologue zurichois Daniel Sigrist, ces chiffres correspondent à ce qu’il remarque au quotidien dans son travail: «Nous avons constaté une augmentation significative des demandes.» Il ajoute que ses collègues font le même constat. Pour expliquer la raison – selon lui – de cette augmentation, l’expert utilise souvent le mot «ressources».

«Avec la suppression de nombreuses ressources et nettement plus de temps pour la réflexion, davantage de questions sont remontées à la surface, dont certaines pouvaient parfois «trotter» dans la tête inconsciemment depuis longtemps.» A cela s’ajoutent les cas où l’on est confronté à une peur soudaine et très réelle de l’avenir, que ce soit la perte de son emploi ou l’insécurité financière.

«Appelez plus souvent»

En psychologie, les «ressources» sont tous les éléments qui nous aident à faire face aux défis: la famille, les amis, la distraction par le sport ou les concerts, les vacances sans grands soucis de planification. Tous ces domaines ont été largement affectés par les restrictions liées à la crise du coronavirus.

Les relations sociales sont, par exemple, la «soupape de décompression» de l’être humain lorsque les choses ne vont pas bien. Daniel Sigrist utilise ces résultats pour lancer un appel à tous: «Essayez de toujours penser à vos amis et connaissances qui ne sont actuellement pas en couple et vivent seuls dans un appartement. Appelez-les plus souvent, emmenez-les se promener, accordez-vous de l’attention les uns des autres.»

L'effet du sport

L’étude du Groupe Mutuel montre que la santé physique et la santé mentale sont devenues des domaines problématiques concomitants pendant la crise du coronavirus. L’expert le décrit ainsi: «Les effets de l’activité physique sur le mental peuvent aussi s’expliquer biologiquement.»

Pendant le sport, des hormones du bonheur comme la dopamine, la sérotonine et les endorphines sont libérées dans notre cerveau. «Ces hormones nous font nous sentir heureux.» Qui ne connaît pas ce sentiment de bien-être après une sortie de jogging, pour lequel il a fallu surmonter sa paresse intérieure? Les hormones sont responsables de ce sentiment.

Que faire quand on ne va plus bien?

– Tout d’abord, il est clair qu’il faut agir le plus tôt possible. S’il s’agit d’un problème vraiment aigu, il faut absolument le signaler à l’un des numéros d’urgence courants. Par exemple au 143 (La Main Tendue) ou au 147 (Pro Juventute).

- Il n’y a aucune honte à avoir recours à une aide professionnelle. Sur Internet, il existe désormais des offres telles que mynd qui proposent de l’aide en ligne. Parmi les alternatives, on trouve dureschnufe.ch ou encore la présence sur Internet des services mentionnés ci-dessus: Main tendue et Pro Juventute. ll est parfois utile au début, d’avoir la possibilité de parler de manière anonyme.

- Lorsque vous ne pouvez ou ne voulez pas contacter un professionnel immédiatement: Un changement de décor est souvent utile, comme une promenade ou un jogging.

- Un coup de fil à des amis peut également être utile.

Daniel Sigrist donne ses astuces personnelles : «Personnellement, je passe beaucoup de temps dans la nature le week-end avec ma conjointe et/ou mes amis, en veillant à me dépayser comme il se doit avec des excursions et des promenades. Le matin, je commence habituellement par une courte séance de yoga, et j’aime généralement faire du sport. Le soir, pour être honnête, il n’est pas rare que je passe un moment sur Netflix, qui m’aide souvent à me détendre avant de me coucher.»

– Tout d’abord, il est clair qu’il faut agir le plus tôt possible. S’il s’agit d’un problème vraiment aigu, il faut absolument le signaler à l’un des numéros d’urgence courants. Par exemple au 143 (La Main Tendue) ou au 147 (Pro Juventute).

- Il n’y a aucune honte à avoir recours à une aide professionnelle. Sur Internet, il existe désormais des offres telles que mynd qui proposent de l’aide en ligne. Parmi les alternatives, on trouve dureschnufe.ch ou encore la présence sur Internet des services mentionnés ci-dessus: Main tendue et Pro Juventute. ll est parfois utile au début, d’avoir la possibilité de parler de manière anonyme.

- Lorsque vous ne pouvez ou ne voulez pas contacter un professionnel immédiatement: Un changement de décor est souvent utile, comme une promenade ou un jogging.

- Un coup de fil à des amis peut également être utile.

Daniel Sigrist donne ses astuces personnelles : «Personnellement, je passe beaucoup de temps dans la nature le week-end avec ma conjointe et/ou mes amis, en veillant à me dépayser comme il se doit avec des excursions et des promenades. Le matin, je commence habituellement par une courte séance de yoga, et j’aime généralement faire du sport. Le soir, pour être honnête, il n’est pas rare que je passe un moment sur Netflix, qui m’aide souvent à me détendre avant de me coucher.»

Nous en parlons

Un point intéressant: «Le fait de parler de sa santé mentale est devenu plus acceptable socialement, si l’on peut dire», observe M. Sigrist. De nombreuses entreprises ont lancé des programmes de «bien-être psychique» pour soutenir leurs collaborateurs dans le cadre du télétravail.

Les charges mentales ne disparaîtront pas non plus avec les assouplissements de ces dernières semaines. Bien sûr, l’été et les libertés retrouvées sont des aspects importants, mais «certains des problèmes qui se sont posés l’année dernière restent d’actualité.» Cela implique un engagement supplémentaire et des discussions avec des professionnels ou des amis pour le traitement et la guérison.

Présenté par un partenaire

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

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