Budget serré, verre plein
Les bouteilles à moins de 10 francs à la loupe

Depuis l'époque romaine, le vin n'est pas un luxe mais une tradition quotidienne pour toutes classes sociales. Opter pour une bouteille à moins de 10 francs plutôt qu'un grand cru perpétue cette coutume mondiale ancestrale.
Publié: 23.02.2024 à 00:00 heures
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Dernière mise à jour: 22.02.2024 à 11:01 heures
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Plus le nombre de bouteilles produites est élevé, plus le vin est bon marché.
Photo: Shutterstock
Article rémunéré, présenté par Mondovino

Dans les pays européens dont l’économie repose encore sur l’agriculture, la production de vin reste un secteur économique important. On peut même considérer le vin comme faisant partie du patrimoine culturel à part entière. La pacification d’une grande partie de l’Europe par les Romains a permis de faire circuler non seulement la langue et la littérature, l’architecture et la médecine, mais aussi des quantités considérables de vin. En ce temps, celui-ci était consommé jour et nuit. Les soldats avaient droit à leur ration quotidienne, et même les esclaves étaient autorisés à en boire. 

Du vin plutôt que de l’eau

Au Moyen-Age et encore jusqu’à la fin du XIXe siècle, le jus de raisin fermenté faisait partie de l’alimentation des peuples au même titre que le pain quotidien en raison de la mauvaise qualité de l’eau. Bien évidemment, cette forte consommation par habitant se reflétait dans l’étendue des vignobles dans les principaux pays viticoles d’Europe, autrefois bien plus vaste qu’aujourd’hui. Les régions au climat plus frais n’étaient pas en reste. Dans le canton de Zurich, par exemple, à la fin du XIXe siècle, on dénombrait près de 20 000 exploitations viticoles, qui occupaient bien 5600 hectares de terrain, parfois sur des sites ombragés et inhospitaliers que l’on exclurait d’emblée aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant que les vins de l’époque aient eu un goût maigre et acide. En guise de comparaison, seuls 650 hectares sont aujourd’hui consacrés à la viticulture, sur des coteaux exposés au sud pour la plupart.

Le vin des rois

Les gens ordinaires n’étaient cependant pas les seuls à boire du vin. Dans l’Antiquité déjà, il était également la boisson préférée des pharaons, des empereurs, des tsars et des rois. De ce fait, toutes les régions viticoles prestigieuses de l’«ancien monde», sans exception, se sont targuées d’avoir servi sa production dans la cour d’un noble. Frédéric Ier de Prusse et le tsar Pierre le Grand buvaient par exemple du tokay, alors que Louis XIV, le Roi-Soleil, préférait le vin de Champagne, tout comme Napoléon, qui arrosait lui aussi ses victoires au champagne. Cela a eu pour conséquence inévitable que les vins exclusifs et complexes soient réservés aux classes supérieures, alors que le prolétariat devait se contenter de vins de piètre qualité.

La qualité à portée de tout le monde

Heureusement, ce fossé n’est plus d’actualité. Les technologies modernes dans les caves et l’innovation dans la viticulture ont mené à une véritable révolution sur le plan qualitatif. Les vins simples et produits en grandes quantités ne peuvent désormais plus être relégués au rang de piquette, mais sont généralement considérés comme des produits de qualité qui rapportent la majeure partie des bénéfices dans ce secteur. Bien sûr, il existe toujours des vins chers pour les élites, mais il s’agit plutôt de produits de niche, car la majorité de la clientèle, surtout en période d’incertitude économique, n’envisage pas de dépenser trente francs ou plus pour une bouteille de vin. Lorsque la consommation de vin baisse, les grands producteurs ne ménagent pas leurs efforts pour proposer aux clientes et clients des vins de table d’excellente qualité. 

Dans le vaste assortiment de vins de Coop, vous trouverez bien sûr de nombreux produits à prix abordable sous le label «Prix Garantie». Mais il existe aussi d’autres vins dans la tranche des prix inférieurs qui valent le détour. 

Laissez-vous inspirer!

Dernièrement, j’ai moi-même goûté différents vins bon marché en tentant de faire abstraction de ma préférence pour les crus plus complexes. Simples et sans prétention, les vins suivants ont constitué pour moi de belles surprises.

3 vins pour les petits budgets

Le doux

Prix Garantie Alsace AOC Gewürztraminer Henri Martin, pour CHF 7.95

Il s’agit là d’un gewurztraminer alsacien typique, traditionnel, avec un peu de douceur résiduelle, et un bouquet envoûtant, presque parfumé. Au nez, des arômes de fruits exotiques tels que le litchi, du zeste d’orange et de l’abricot, associés à des nuances envoûtantes de fleurs et de pétales de rose. En bouche, il est un peu mielleux, avec une acidité retenue et une finale moyenne. On peut servir ce vin aussi bien avec des côtelettes de porc ou des ailes de poulet épicées qu’avec un dessert fruité.

Prix Garantie Alsace AOC Gewürztraminer Henri Martin, pour CHF 7.95

Il s’agit là d’un gewurztraminer alsacien typique, traditionnel, avec un peu de douceur résiduelle, et un bouquet envoûtant, presque parfumé. Au nez, des arômes de fruits exotiques tels que le litchi, du zeste d’orange et de l’abricot, associés à des nuances envoûtantes de fleurs et de pétales de rose. En bouche, il est un peu mielleux, avec une acidité retenue et une finale moyenne. On peut servir ce vin aussi bien avec des côtelettes de porc ou des ailes de poulet épicées qu’avec un dessert fruité.

Le parfumé

Prix Garantie Pays d’oc IGP Marjolaine Rosé Cinsault & Syrah, pour CHF 3.50

Nous n’avons pas ici affaire à un vin complexe, mais ce n’est pas non plus sa prétention. Il ne manquera cependant pas de plaire par son nez simple. Son bouquet est dominé par des arômes parfumés de fraise et de framboise, mais aussi une touche de mandarine. En bouche, il est frais, peu acide et moyennement long. Il se boit très bien, de préférence bien frais pour l’apéritif.

Prix Garantie Pays d’oc IGP Marjolaine Rosé Cinsault & Syrah, pour CHF 3.50

Nous n’avons pas ici affaire à un vin complexe, mais ce n’est pas non plus sa prétention. Il ne manquera cependant pas de plaire par son nez simple. Son bouquet est dominé par des arômes parfumés de fraise et de framboise, mais aussi une touche de mandarine. En bouche, il est frais, peu acide et moyennement long. Il se boit très bien, de préférence bien frais pour l’apéritif.

L’équilibré

Prix Garantie El Flamenco España Tinto, pour CHF 4.20

C’est LA grande surprise de cette dégustation: un vin gouleyant, équilibré et de production remarquable. Son nez se caractérise par des arômes de framboise, de myrtille et de quetsche. En bouche, une belle acidité assez fraîche, une excellente structure et une finale moyenne. Accompagné de grillades, il rencontrera un franc succès. Il se marie aussi bien à des chips et des saucisses qu’à un cheeseburger. On ne parle certes pas d’un grand cru, mais il a de quoi faire bien des heureux à tout petit prix.

Prix Garantie El Flamenco España Tinto, pour CHF 4.20

C’est LA grande surprise de cette dégustation: un vin gouleyant, équilibré et de production remarquable. Son nez se caractérise par des arômes de framboise, de myrtille et de quetsche. En bouche, une belle acidité assez fraîche, une excellente structure et une finale moyenne. Accompagné de grillades, il rencontrera un franc succès. Il se marie aussi bien à des chips et des saucisses qu’à un cheeseburger. On ne parle certes pas d’un grand cru, mais il a de quoi faire bien des heureux à tout petit prix.

Cet article a été rédigé par Tobias Gysi, universitaire spécialisé dans le vin et sommelier suisse. Il est l'auteur de la rubrique «Château Gysi» pour Mondovino.

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

Contact : E-mail à Brand Studio

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