Mois après mois, jour après jour, le viticulteur passe son temps sur ses terres à entretenir les vignes, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il gèle, qu’il neige ou qu’il fasse un soleil de plomb.
Aucune vendange ne ressemble à l’autre
Chaque vendange est différente des précédentes. Rien de comparable non plus entre la récolte du tempranillo dans les vignobles plats d’Espagne, brûlés par le soleil, et cueillette des raisins sur les pentes en terrasse vertigineuses du Valais.
Pourtant, tous les domaines viticoles du monde entier partagent un point en commun: les vendanges sont la période la plus chaotique de l’année! Tous les vignerons ont le même objectif en tête: récolter des raisins mûrs et parfaitement sains pour les amener en cave dans le meilleur état possible.
Tributaires de Dame Nature
Dans les semaines qui précèdent les vendanges, les vignerons sont occupés à prélever des raisins dans les vignes pour les goûter et les analyser. En effet, choisir la meilleure date possible pour les vendanges demande beaucoup de métier, d’expérience et de patience.
Mais le savoir-faire humain n’est pas seul à intervenir dans le monde du vin: Dame Nature a son mot à dire. Et pour peu qu’elle soit contrariée, elle peut fort bien faire tomber de la grêle des journées entières et ruiner le travail du vigneron, comme ce fut le cas cette année en Suisse.
D’un hémisphère à l’autre
Dans l’univers du vin, le métier de vendangeur est souvent exercé comme occupation principale. Comme la saison des vendanges n’est pas la même dans chaque hémisphère, les vendangeurs peuvent travailler alternativement dans chaque moitié du globe: dans l’hémisphère nord de la fin août à la mi-octobre, et dans l’hémisphère sud de la fin février au mois d’avril.