Dans les pays occidentaux, le fait d’aspirer bruyamment en mangeant sa soupe ou en buvant du vin n’est pas bien vu. Mais ce n’est pas le cas partout. Dans des pays comme le Japon ou la Chine, faire du bruit en mangeant sa soupe de nouilles est même considéré comme un signe de plaisir et fait partie de la culture alimentaire. Mais qu’en est-il du vin?
«Grumer» le vin a une raison d’être. En effet, en aspirant de l’air, on permet à l’oxygène de se mélanger au vin et aux arômes de mieux se développer. En même temps, le vin se mélange dans la bouche, atteint toutes les papilles et les flux d’air générés transportent les arômes vers le nez. L’acidité, le fruité et les tanins sont alors perçus plus intensément. Les professionnels utilisent cette technique pour mieux percevoir les subtilités du vin.
Grumer améliore l’expérience gustative
Cela veut-il dire que cette pratique est appropriée dans toutes les situations? Bien sûr que non. Si elle est tout à fait indiquée dans le cadre d’une dégustation de vin, elle peut être perçue comme déplacée dans un restaurant stylé ou lors d’un événement élégant. Tout est dans la manière. Il est tout à fait acceptable d’aspirer légèrement le vin pour mieux en faire ressortir les arômes, à condition de ne pas faire de bruit.
Le fait de grumer le vin peut donc considérablement augmenter le plaisir de la dégustation, sans être forcément malpoli. Ce qui compte, c’est d’utiliser cette technique avec tact et en fonction de la situation. Et si vous n’avez encore jamais essayé, faites attention à ne pas avaler de travers à force d’acrobaties buccales.