Pour un mois de janvier en toute sobriété
Les vins sans alcool connaissent une popularité croissante depuis plusieurs années

Pendant longtemps, les vins sans alcool étaient considérés comme des produits de mauvaise qualité; au mieux, du simple jus de raisin. Et pourtant, c’est une ancienne technique qui permet aujourd’hui d’obtenir une boisson non alcoolisée qui a le même goût qu’un vrai vin.
Publié: 07.01.2022 à 00:01 heures
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Dernière mise à jour: 06.01.2022 à 15:58 heures
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En janvier, de nombreuses personnes renoncent à consommer de l'alcool, notamment parce qu'elles en ont assez de toute la gloutonnerie de décembre.
Photo: Shutterstock
Article rémunéré, présenté par Mondovino

Les mœurs évoluent. Aujourd’hui, nombreux sont ceux pour qui une hygiène de vie saine et durable est importante; notamment en janvier, mois suivant les excès de Noël et du Nouvel An. Beaucoup décident ainsi de suivre un régime végane pendant un mois (Veganuary), tandis que d’autres renoncent à l’alcool (Dry January). Certains font même les deux en même temps.

Même dans la haute gastronomie, les vins sans alcool connaissent une popularité croissante depuis plusieurs années. Des bouteilles qu’on peut finir sans mauvaise conscience même lorsque l’on conduit, ou tout simplement parce que l’on a décidé d’être raisonnable. Cette prise de conscience ainsi que la limite stricte au volant en vigueur notamment dans les pays producteurs de vin a accéléré le développement qualitatif des vins sans alcool. S’ils étaient à peine buvables il y a quelques années encore, ils sont désormais produits comme les vins traditionnels et sont quasiment identiques au nez et au palais.

Les conséquences de la pandémie

L’industrie viticole a, elle aussi, toutes les raisons de suivre cette nouvelle tendance. Ces dernières années, elle a dû non seulement faire face à des pertes de récoltes dues au réchauffement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes qui en découlent, mais elle a également subi la pandémie mondiale. Les restaurants et bars à vin du monde entier s’étant retrouvé fermés des semaines entières, de nombreux vignerons n’ont pas pu écouler leur récolte sans faire de pertes. Ce sont ainsi des millions d’hectolitres de jus de raisin qui se retrouvent inutiles. Les producteurs n’eurent pas d’autre choix que de transformer leur trop-plein de vin en produit désinfectant.

Comment éliminer l’alcool du vin

La technique a été mise au point dès 1908 par le Dr Carl Jung. Qu’il soit rouge, blanc, rosé ou pétillant, le vin est produit exactement de la même manière que son équivalent traditionnel. Ce n’est qu’après que l’alcool est retiré par le biais d’un processus sous-vide délicat. Sous-vide, l’alcool s’évapore lorsqu’il est soumis à une température de 27 °C contre 80 °C ordinairement. Les arômes les plus volatiles sont ainsi conservés. Cette méthode préserve presque entièrement les arômes du raisin et du vin, et permet d’obtenir un niveau de qualité du vin sans alcool encore jamais obtenu.

La technique a été mise au point dès 1908 par le Dr Carl Jung. Qu’il soit rouge, blanc, rosé ou pétillant, le vin est produit exactement de la même manière que son équivalent traditionnel. Ce n’est qu’après que l’alcool est retiré par le biais d’un processus sous-vide délicat. Sous-vide, l’alcool s’évapore lorsqu’il est soumis à une température de 27 °C contre 80 °C ordinairement. Les arômes les plus volatiles sont ainsi conservés. Cette méthode préserve presque entièrement les arômes du raisin et du vin, et permet d’obtenir un niveau de qualité du vin sans alcool encore jamais obtenu.

Une consommation en recul depuis des années

Dans le monde industrialisé, la consommation de vin est en recul permanent depuis plusieurs décennies. En 2020, le Suisse moyen buvait encore environ 31,5 litres de vin, soit 42 bouteilles en une année entière. Alors que la consommation de bière est relativement stable, la consommation de vin a baissé de presque un quart au cours des 20 dernières années. Malgré tout, la Suisse reste au 4e rang mondial. Seuls les Portugais, les Français et les Italiens boivent plus de vin que les Suisses.

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Des vins contre le blues de janvier

Le tempérament
Natureo Sparkling semi seco, sans alcool, Torres, pour 11.50 francs.

Il se rapproche vraiment d’un bon vin pétillant demi-sec. Au nez, il est frais et citronné avec des notes d’épluchures de pommes et de pêche blanche. Les bulles sont fines en bouche; il joue entre acidité et douceur avec équilibre et la finale est étonnamment longue. À associer à un poulet ou une escalope de dinde, mais aussi à l’apéro en véritable alternative au vin mousseux traditionnel.
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Le délice
Natureo Garnacha Syrah, sans alcool, Torres, pour 9.50 francs

Voilà une belle surprise! Sans ressembler pour le moins à un vin rouge espagnol, le nez est captivant. Les arômes vifs de citron et de doux fruits rouges s’associent à des nuances de clou de girofle. En bouche, on retrouve une acidité vivace et des tannins délicats, la finale est moyennement longue et savoureuse. Accompagnera une salade de fruit pas trop sucrée.
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La fraîcheur
Natureo Muscat, sans alcool, Torres, pour 9.50 francs

Ce vin montre avec brio ce que la nouvelle technique de désalcoolisation peut faire! Le nez présente un élégant bouquet d’arômes typiques du cépage, avec des nuances de feuille de rose et d’agrumes. Son alternance intéressante entre acidité et douceur ainsi que les notes de pomme verte convainquent en bouche. Ce vin peut être servi avec des bouchées salées en apéritif ou un poisson blanc.
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La pétillance
La Côte AOC, Féchy les Merveilles, avec alcool, pour 7.95 au lieu de 11.50 francs

Un Féchy comme on en rêve. Au nez, le bouquet passe de la fleur de sureau à des notes minérales et de goudron en passant par des arômes de fruits jaunes. En bouche, ce classique vaudois montre une acidité modérée, un côté crémeux et une finale assez longue et presque pétillante. Vous pouvez évidemment servir ce vin avec une fondue ou une raclette, mais aussi pourquoi pas des röstis au fromage.
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L’harmonie
Ticino DOC, Merlot Selezione d'Ottobre, avec alcool, pour 14.95 francs

Cet élégant merlot récompensé est un autre classique suisse. Bien sûr, vous pouvez le servir en accompagnement d’une polenta ou d’un risotto, mais il s’accorde tout aussi bien à une assiette de fromage. Le nez présente des arômes de prune mûre, de cerise noir et de romarin séché. La bouche est donc très vive, avec une acidité prenante, du fruit et des tannins soyeux. La finale se termine sur une touche épicée, agréablement amère.
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La bonne affaire
Cabernet Sauvignon Chile, Los Vascos, Domaines Lafite Rothschild, avec alcool, pour 12.50 francs

Les propriétaires des domaines Barons de Rothschild savent depuis la fin des années 1980 que le Chili possède des conditions idéales pour la viticulture. Ce Cabernet Sauvignon monocépage vaut bien un Bordeaux. Dès le nez se développent des arômes complexes et envoûtants de baies noires, de cassis et de menthe poivrée. La bouche est très appuyée et opulente. Les tannins fermes permettent au vin de se bonifier encore quelques années en cave. N’attendez plus!
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Présenté par un partenaire

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

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